Avec ce look là, ses mesures ( 50 kilos pour 1mètre 72), sa
silhouette androgyne, son côté anticonformiste et en plus sa
notoriété elle est le mannequin de rêve
pour les couturiers d’avant-garde des
sixties. Françoise accentue que les
couturiers ne “demandent” pas les
artistes mais qu’il y a des rencontres
qui se font. On sait que Françoise est
assez modeste.
Paco Rabanne : “Elle allait repré-
senter pour cette génération un type
de femme ultra-moderne tandis que
Brigitte Bardot avait plutôt fait
dans le genre midinette.
Contemporaine et dynamique elle
est devenue la femme idéale, le
symbole de la féminité des années
soixante comme BB était celui des
années cinquante.”
Paco Rabanne va s’attaquer à d’autres
matériaux. En septembre 1966 il présente
une collection de robes en cuir sur
mannequins statiques dans la galerie
d’Iris Clert.
Dans l’émission “Les Vénusiennes”
Françoise porte un boléro et une minijupe
en cuir noir articulé, sortant de cette
collection pour “La maison où j’ai grandi”.
Elle se tourne vers son passé dans un décor
bien futuriste.
Les Vénusiennes: “Un film TV en couleur,
réalisé par Jean-Claude Lubtchansky
en avril 1967. C’est une histoire de
morale-fiction. Françoise est la Vénusienne,
la femme de l’an 2000 enfin émancipée.
Les créations de Rabanne
se rallongent à souhait.
Paco Rabanne a habillé ces
Vénusiennes, Guy Peellaert
les fait évoluer dans un monde
analogue à celui des bandes
dessinées”