Au lieu des grandes salles habituellement utilisées pour l’occasion, la BBC installa le Concours dans trois studios différents : un pour la
scène, un pour l'orchestre et un autre pour y installer le public. Le festival perd beaucoup en intensité et l’expérience audacieuse ne sera
pas reprise.
Catherine Boyle était encore une fois l'hôtesse de la soirée. Elle ne présenta pas chaque artiste mais seulement l'émission et le vote en
anglais intégralement. Avant chaque chanson une carte de l'Europe avec une petite ampoule électrique qui s'éclairait sur le pays qui
allait entrer en scène.
Catherine Boyle présente en 1963 la huitième
édition du Grand Prix Eurovision de la Chanson.
Elle l’avait déjà présenté une première fois,
en 1960, aussi à Londres.
Elle introduit chaque interprète qui vient saluer le
public avant que le concours démarre.
L’ORTF, déjà organisatrice des concours 1961
( 1960: Jacqueline Boyer gagne avec “Tom Pillibi”)
et 1959 ( 1958 André Claveau avec “Dors mon
amour”) ne souhaitait pas organiser le Grand
Prix une troisième fois malgré la victoire éclatante
d’ Isabelle Aubret en 1962 avec “Un premier amour”.
Le Royaume-Uni proposa donc aux 16 pays
participants de se retrouver dans les studios de la
BBC le samedi 23 mars pour un Concours qui allait
connaître plusieurs modifications.
Pour ceux qui se demandent
pourquoi le concours
démarre à une heure assez
tardive. A Londres il est
“nine o’ clock”.
Et puis il n’y a que seize pays
qui participent avec des
chansons qui ne peuvent pas
dépasser les trois minutes.
En 1963 L’Eurovision est
encore une affaire de
l’Europe occidentale.
Il ne restait plus qu'à faire un plan figé sur cet affichage
( et puis sur un panneau noir sur lequel s'affichait le pays,
le titre et l'interprète ) pendant quelques minutes pour
permettre aux commentateurs de faire leur présentation
à leurs pays respectifs. (Pierre Tchernia pour La France).
Le décor était très simple, généralement des mobiles qui
s'accordait à la chanson où à la tenue de l'artiste.
L’ordre des chansons est établi par un tirage au sort.