Marianne Faithfull s’était produite
en février ‘66 à “A tous vents”, animé
par Mike Rosco, avec “As tears go by”.
Marianne a carrément oublié le texte ( elle le savait hier et peut-être demain
mais sûrement pas aujourd’hui) et elle fait un peu de “lipping”. Elle se souvient
seulement du refrain . Heureusement le caméraman la prend souvent du dos
et en profil. Peut-être qu’elle était un peu “stoned”. C’est à ce moment dans
sa vie que les choses se dégradent. ( Dents de lait, dents de loup ).
A l'aube de la libération sexuelle, elle secoue l'Angleterre bien pensante et devient la maîtresse de Mick Jagger. Elle
délaisse peu à peu sa propre carrière. Love In A Mist, son 6ème opus qui sort en février 1967, est le dernier avant une
décennie. Le 11 février 1967, Keith reçoit Mick, Marianne et quelques amis afin de prendre de l'acide dans sa propriété
de Redlands. Les forces de l'ordre mettent fin aux festivités et trouvent la jeune femme simplement vêtue d'une
couverture au milieu d'une assemblée exclusivement masculine. Il n'en faut pas plus pour choquer la morale .
On connaît l’histoire. “ Sister Morphine” n'est plus que l'ombre d'elle-même et un jour elle avale une dose massive
de tranquillisants , elle passe six jours dans le coma. Elle quitte Mick Jagger en 1970 et part vivre dans la rue.
Marianne Faithfull
Un ange aux seins d’un démon.
Elle a vécu toutes les facettes
du “sex, drugs and rock’roll”.
Mick fait la rencontre de Bianca Perez Morena
de Macias, star de nuits parisiennes.
Ils se marient en 1972 à St Tropez et après
avoir mené une vie de débauche avec
Marianne Faithfull, Mick plonge dans les
plaisirs luxueux et la Jet-Set.
Précédé par « The Ballad of Lucy Jordan » ,
l'album Broken English (10/1979), sort en plein
tumulte post-punk. L'urgence et la rage
contenues dans l'album lui apportent enfin la
reconnaissance de la critique. Mais le combat
contre les drogues est loin d’être gagné.
Pour les besoins de l'album-hommage Mr.
Gainsbourg Revisited, accompagnée du tandem
rythmique Sly & Robbie, Marianne reprend
« Lola Rastaquouère ».
Mick et Marianne, peu avant la déchéance
de Marianne qui conaissait son début en
fréquentant Courtfield Road, la maison
de Brian Jones et Anita Pallenberg