On a vu sur ces photos que Françoise n’est pas toujours en règle puisque’elle ne porte pas toujours
les fameuses bottes blanches. Pourtant c’est elle qui les a rendues célèbres en les portant avec ses
minijupes, pantalons,... La barrière des sexes est bel et bien franchie, banalisée au point que
la tendance s’est inversée, la botte est désormais attribut féminin ; si bien que l’on serait choqué de voir
un homme arborer des bottes en ville.
Bien que Françoise Hardy ne semble pas porter une
création Courrèges dans le Picadilly Show, tourné à
Londres en octobre 1965, le couturier est tout de
même présent dans ce show, à deux reprises.
D’abord le fil rouge du show est un (faux) colleur d’affiches
qui colle ces affichettes dans les lieux les plus connus de
Londres. Texte : “Françoise Hardy à l’Olympia a partir du
28 octobre 1965”. On voit un close-up de Françoise dans sa
tenue blanche de Courrèges.
Claude Lelouch, Françoise, Yves Montand
et Eric Tabarly
Et puis il y a une scène , tournée à Trafalgar
Square, où George Chakiris , accompagné
par les mannequins du couturier André
Courrèges, exécute un petit ballet à la mode
Dans la salle, Françoise à côté de Colette Périer (née Colette Boutouland) qui était la troisième et dernière
épouse de François Périer ( de 1961 à 2002 ). Il me semble que Colette porte aussi du Courrèges. Françoise
se rappelle que Montand et sa femme Simonne Signoret étaient très, très amis avec la famille Périer et que
Montand était très gentil avec elle, très chaleureux, décontracté et très drôle aussi.