On apprend dans l’émission “reflets de Cannes” du 12/05/63  (enregistrée le 5 mai) que Françoise a rencontré Roger Vadim
au club Sainte Hilaire. “ Nous nous sommes rencontrés dans une boîte parisienne, le Saint-Hilaire, et la première chose que je
lui ai dite  ( ainsi qu’à mes autres metteurs en scène par la suite) c’est que je n’étais pas une actrice ; c’était à eux de prendre
leurs responsabilités, car je ne voyais pas ce que je pouvais faire !” ( Superstar et Ermite p. 17 ).
Lors de leur rencontre fortuite au
Club Saint-Hilaire Françoise
portait son pull bleu à col roulé
Comment s’est passée votre rencontre avec Vadim ?

Eh bien je l’ai rencontré par hasard , un soir, dans un club privé et puis ( un club privé où tout le monde se retrouve) ... oui
C’est à dire moi j’y allais pas pour m’amuser mais parce qu’on sortait avec des gens de radio, très gentils d’ailleurs et puis
Vadim se trouvait là et il a demandé à faire ma connaissance , alors nous avons bavardé un peu . Je le trouvais très très gentil et
puis il a contacté mon impressario pour lui dire qu’éventuellement il avait un rôle à me proposer dans son prochain film.

Mais il vous a fait des tests, il a voulu savoir si vous saviez jouer la comédie où est ce qu’il a dit c’est parfait, ça ira comme ça

Non il m’a fait lire une scène de “Château en Suède”, il me l’a fait lire avec lui

Oui, et c’était bon à votre avis ?

Ah non pour moi c’était très mauvais mais enfin, pour lui aussi sûrement, mais il a pensé que ça pourrait passer
Ce que Françoise Hardy raconte en 1964 dans
l’autobiographie “Je chante donc je suis”
(qui ne serait pas de sa main) correspond  à
ce qu’elle raconte dans l’émission “Reflets de
Cannes” du 12/05/63.