Ma petite
friponne jolie,
je n’y suis pour
rien, moi !
“Yves Montand fut la cause indirecte d’un tournant dans ma vie
personnelle. Nous étions à Londres (ils résidaient tous les deux
au Savoy ) et il annula à la dernière minute une invitation à dîner
u’il m’avait faite. Peu emballée à l’idée de rester seule dans ma
chambre d’hôtel j’appelai une vague relation toujours disponible
qui m’emmena dans un petit restaurant à la mode, La Casserole”.
(  Le désespoir des singes p.76  ).
La première personne qui entre est
l’acteur anglais Peter McEnery, qu’elle
venait d’admirer , la veille à Paris, dans
le film “ La curée” de Roger Vadim.
Elle va le féliciter et au moment où elle veut quitter le restaurant, Peter vient saluer Françoise et lui suggère de se
revoir. Elle accepte, perdue d’avance, sa relation avec Jean -Marie Périer n’étant plus ce qu’elle était.
La rupture avec Jean-Marie suivra.

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Jane Fonda et
Peter McEnery
dans “La curée”
Les chansons de Françoise , qui affirmait que sa vie n’est qu’un long suicide, sont
empreintes de spleen ( le mal-être, la condition humaine, mélancholie liée à
l’ennui,...) dont le contre-poison est l’amour idéalisé.

En juillet 1966 son objet de désir prend donc les traits de Peter McEnery.
Françoise, parlant de l’affaire avec son bel Anglais, est très discrète et ne
prononcera jamais son nom.
Au début de leur "relation" la presse
française ne soufflera mot sur le nouvel
homme dans la vie de Françoise.
On peut lire que Jean-Marie et Françoise
se sont quittés en amis, ce qui est une
partie de la vérité.
Merci à Françoise Hardy de m’avoir envoyé cette photo le 19/08/10
Peter était le charme, le mystère, l’ambiguïté personnifiés, maîtrisant au plus haut point l’art de filer à l’anglaise.
A partir de ce “maudit soir” ( voir son autobiographie) Françoise vit des affres inimaginables. Son Anglais n’est
pas libre et il n’y a rien à espérer sur le long terme.