Il est des choses

Il est des choses que l'on ne voudrait pas
qu'un jour peut-être, tu découvriras
tu comprendras, avec les années
qu'un tel amour ne pouvait pas durer

Françoise Hardy se trouve au milieu de trois grands masques qui
tournent dans le même sens. Les masques se ressemblent mais
ne sont pas identiques. Il y a une différence au niveau des décou-
pures, qui forment les yeux et la bouche ( la position des coins de la
bouche donne un masque souriant, neutre et horrifié). L’éxtérieur
blanc du masque contraste avec l’intérieur noir. Le contraste du
noir et blanc est repris dans les vêtements de Françoise.
(comme dans “Ce petit coeur” où elle porte une jupe rayée).

Le “masque” est choisi dans l’esprit de la chanson, qui parle des
choses que l’autre va découvrir, peut-être, et qui feront qu’il
comprendra, avec les années. Un texte qui n’excelle pas en clarté.

Après tout, la relation humaine est placée sous le signe du masque,
qui fait qu’on ne dit pas ce qu’on pense, et qu’on ne pense pas ce
qu’on dit. Le masque qui protège et cache à la fois.

La multiplication d’un motif crée une sensation
d’infini. Le masque est multiplié, ainsi que l’
image de Françoise. La confusion interne de l’
interprète se lit dans les images ,qui mèlent le
passé, le présent et l’avenir. Les masques
montrent les différentes émotions que l’autre va
éprouver , avant de comprendre ce qui est
encore masqué à présent.


Averty neutralise la connerie autour de lui en la
repoussant par un faux masque. Mais c'est un
homme timide et extrêmement sensible, un écorché
vif. Il a une peur atroce de mourir. Il a le sens du
tragique de l'existence humaine, de son absurdité,
et il essaie de lui donner une cohérence ( J. Siclier).