Mon amie la rose

Françoise n’aime pas trop ce clip qu’elle trouve
trop statique mais nous, on ne regrette pas ces
images d’une beauté à nous couper le souffle.

La beauté, jeunesse
et gloire de la rose
ne sauront durer.
Tout ce qui vit doit
mourir. L’homme en
est conscient et c’est
son terri ble sort.

“Mon amie la rose” est une
chanson sur la déchéance, aux
résonances médiévales par la
construction des couplets et la
moralité du message. Présenté
par ce troubadour romantique
ce thème passe , car les gens
n’aiment pas qu’on les dérange,
qu’on leur balance à travers la
figure la réalité qui leur attend
(maladie, déchéance, vieillesse, mort).

Cepedant ce sont ces sujets qui fascinent
Averty, qui en est plus touché que par
la jeunesse, la réussite, la perfection,...
Il glisse entre les images de la rose (Françoise
elle-même) des dessins , qui nous rappellent les
“danses macabres”, et du même coup des poèmes
moraux bien plus lugubres du Moyen-Age.

Il accentue qu’il n’est pas sadique mais un
“angoissé”(il a la trouille devant la mort qu’il
trouve une grande injustice) et qu’il ne fait que
confronter les gens à une réalité qui existait déjà
en dehors de lui. Une partie de son enfance s’est
passée dans le cimetière Montparnasse avec sa
grand-mère.
Françoise a toujours été très sensible au temps qui passe et aux chansons qui en parlent.
Elle a repris “Ma jeunesse fout le camp” de Bontempelli et puis “Il n’y a pas d’amour
heureux” de Brassens, touchée par la phrase “ le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop
tard”. Avec “Mon amie la rose”, de Cécile Caulier, on a trois chansons des sixties, d’une
teneur poétique , qui se différencie des chansons écrites par Françoise, ne serait-ce que par
son choix de mots.

Françoise croit à un au-delà mais a peur
de l’inconnu. Pour ce qui est de la mort,
elle fait la navette ente deux défenses:
l’oubli et la préparation

Averty donnant le
bi beron à un squelette