Pour la réalisation de cette chanson il y a trois volets qui se suivent.
Le premier volet est un bel exemple de “littéralité”. Françoise chante qu’elle se tourne vers ses souvenirs, et là voilà sur la plaque tournante (ou bien sous un caméra tournant), les yeux fermés. Super images, obtenues grâce au dépouillement de l’image, qui permet de se concentrer pleinement sur l’ interprète.
Le troisième volet est une récupération de l’émission “Douche écossaise”. L’usage de trois volets mène à un surenchérissement d’images qui efface la chanson. D’accord qu’une prolonga- tion du premier volet, si beau qu’il soit, pourrait se voir accusée de monotonie mais trop c’est trop. On a l’impression qu’avec ce feu d’artifice, Averty a voulu en imposer au téléspectateur.
Le deuxième volet démarre quand la chanson s’accélère, les images suivent et soutiennent la cadence . Averty nous offre une Françoise qui, tout en continuant à chanter, sautille d’un rectangle à l’autre, ce qui contraste fortement avec la lenteur et douceur des images qui précèdent. Contraste entre ses souvenirs à la maison où elle a grandi (où le temps s’était arrêté) et la ville frénétique.