Dans la série « Oui je l’admets, je donnerais n’importe quoi pour revenir à ce jour-là » :
Nous étions descendu à « l’hôtel de la ville », le repaire des français à Rome dans ces années-là.
C’était dans ce merveilleux endroit que j’avais découvert cette ville en 1956 avec mon père alors qu’il
s’apprêtait à tourner « Les nuits de Cabiria» avec Federico Fellini.
C’est drôle quand j’y repense, je voulais inconsciemment que la Grande revive les mêmes émotions que
celles qui m’avaient marquées dans le magnifique jardin aux murs recouverts de lierre dans laquelle je
prenais mon petit déjeuner avec mon père au son des chansons de « Marino Marini » (Volare Oh oh…
Cantare Oh oh oh oh !). L’hôtel donnait sur la Piazza di Spagna. Françoise s’était assise sur les marches,
elle n’était pas encore connue en Italie, on pouvait se balader sans que personne ne nous dérange.
C’est quand même une drôle de chance d’avoir ces photos, tout à coup, l’espace d’un instant, j’entends
les bruits de la rue, les phrases italiennes, et je revois la Grande qui cache son visage parce qu’elle n’aime
pas être photographiée… (Jean-Marie Périer).
Nous étions descendu à « l’hôtel de la ville », le repaire des français à Rome dans ces années-
s’apprêtait à tourner « Les nuits de Cabiria» avec Federico Fellini.
C’est drôle quand j’y repense, je voulais inconsciemment que la Grande revive les mêmes émotions que
celles qui m’avaient marquées dans le magnifique jardin aux murs recouverts de lierre dans laquelle je
prenais mon petit déjeuner avec mon père au son des chansons de « Marino Marini » (Volare Oh oh…
Cantare Oh oh oh oh !). L’hôtel donnait sur la Piazza di Spagna. Françoise s’était assise sur les marches,
elle n’était pas encore connue en Italie, on pouvait se balader sans que personne ne nous dérange.
C’est quand même une drôle de chance d’avoir ces photos, tout à coup, l’espace d’un instant, j’entends
les bruits de la rue, les phrases italiennes, et je revois la Grande qui cache son visage parce qu’elle n’aime
pas être photographiée… (Jean-
La photo la plus connue de cette série, prise par Jean-Marie Périer, est celle avec le Colisée reflété dans
les lunettes de soleil de Françoise..
S.L.C. N° 9 Avril 1963
Argentina La Noticia N°1 2nd July 1964
Une photo presque semblable a été utilisée pour illustrer la pochette d'un LP d'Australie
"Françoise Hardy goes italian" (1967).
"Françoise Hardy goes italian" (1967).
Autour de la place ovale Piazza del Popolo, l’une des places les plus connues de Rome, on trouve
de nombreux sites touristiques, comme les églises jumelles Santa Maria in Montesanto (1675) et
Santa Maria dei Miracoli (1678). Photos : Jean-Marie Périer.
de nombreux sites touristiques, comme les églises jumelles Santa Maria in Montesanto (1675) et
Santa Maria dei Miracoli (1678). Photos : Jean-
Les fameuses marches espagnoles de la Piazza di Spagna
La fontaine de Trevi
Françoise photographiée par Mario Dondero devant une affiche du film “La Rossa”,
réalisé en 1962 par Helmut Kautner.
réalisé en 1962 par Helmut Kautner.
Photo par Mario Dondero
Françoise “Cest curieux, cette photo dans les feuilles est la seule qui me rappelle ce voyage”
( “Françoise” par Jean-Marie Périer p. 105)
( “Françoise” par Jean-
Dans la vie il faut toujours essayer d’allier l'utile à l'agréable. Françoise se trouvait à Rome
pour l’enregistrement de sa première télé italienne “Trenta minuti con Françoise Hardy”,
enregistrée aux studios de la via Teulada à Rome et une chanson pour “Musica Hotel”.
pour l’enregistrement de sa première télé italienne “Trenta minuti con Françoise Hardy”,
enregistrée aux studios de la via Teulada à Rome et une chanson pour “Musica Hotel”.
L'émission fut présentée par Jacques Sernas, un acteur français ayant fait une carrière internationale,
notamment en Italie. Il a joué dans plusieurs péplums.
notamment en Italie. Il a joué dans plusieurs péplums.
Françoise Hardy chante les 12 chansons de son premier album. Quelle introduction auprès du public italien
qui ne tardera pas à adopter la chanteuse qui a été propulsée vers la gloire avec ses chansons sur les
affaires de cœur des adolescents. Mais nous sommes février 1963, avant l’Eurovision et le tournage du
Film “Chateau en Suède” sous la direction de Roger Vadim. et Françoise est encore une inconnue
en Italie. De retour en France c’est la tournée “Gala des étoiles” avec Richard Anthony qui l’attend et
qui démarre le 26 février à Calais.
qui ne tardera pas à adopter la chanteuse qui a été propulsée vers la gloire avec ses chansons sur les
affaires de cœur des adolescents. Mais nous sommes février 1963, avant l’Eurovision et le tournage du
Film “Chateau en Suède” sous la direction de Roger Vadim. et Françoise est encore une inconnue
en Italie. De retour en France c’est la tournée “Gala des étoiles” avec Richard Anthony qui l’attend et
qui démarre le 26 février à Calais.
Stampasera 23/02/63
Stampasera 18/03/63
Françoise a enregistré aux studios de la télé de
Rome (via Teulada) son spécial “Trenti minuti con
Françoise Hardy” et une chanson pour l’émission
“Musica Hotel”.
Rome (via Teulada) son spécial “Trenti minuti con
Françoise Hardy” et une chanson pour l’émission
“Musica Hotel”.
Musica Hotel
ROME : février 1963
Le cinéjournal italien “Orizzonte Cinematografico” nous offre mi-février 1963 des images de
l’arrivée de Françoise Hardy à l’aéroport de Fiumicino (Rome).
