Le dossier suit la chronologie du tournage, pas
du film où l’ordre d’apparition de ces courses
sera modifié. A gauche se trouvent les neuf Grand
Prix en 1966. Le film suit, étape par étape, ce
parcours. Ainsi, les caméras de la Metro-Goldwin
-Mayer étaient présentes partout, au point de
royalement taper sur les nerfs de plusieurs
membres de plusieurs écuries. Le Grand Prix
de France 1966 se déroule à Reims . Les
organisateurs refusent l’accès à l’équipe de
Frankenheimer qui choisira Clermont-Ferrand
( où a eu lieu le Grand Prix en 1965 ) comme
location pour le Grand Prix de France. Il lui
fallait 3.000 figurants comme spectateurs de la
course. Dans le film Clermont-Ferrand suit à
Monaco mais en réalité les scènes à Clermont-
Ferrand sont enregistrées après Zandvoort.

CAST

“Grand Prix”de John Frankenheimer allait devenir un classique du genre pour tous les amateurs de F1. C’est toute
l’atmosphère de la F1 des années 60’ qui est parfaitement rendue à l’écran et qui devient donc palpable pour le
(télé) spectateur.La plongée dans le monde de la F1 est réelle car ce film utilise tous les ingrédients nécessaires.
Il débute en nous faisant vivre tambour battant le départ du Grand Prix de Monaco (au rythme des moteurs prêts à
rugir) et en nous faisant ressentir la tension naturelle que procure pour un pilote cette situation décisive. Ensuite,
comme pour tout documentaire automobile digne de ce nom, le spectateur se retrouve en caméra embarquée dans
le cockpit des pilotes de tête et parcourt un tour du circuit de Monaco dans les mêmes conditions que les pilotes.

Ce dossier n’entre pas dans les détails techniques du tournage. Les fanatiques de Formule 1 seront déçus. On suit
Françoise Hardy le temps du tournage du film, de mai à septembre 1966. Bien qu’elle ne joue qu’un petit rôle
il y a des pages à remplir grâce à la presse écrite qui s’empare de la chanteuse photogénique.

Je vous donne tout de même l’histoire du film en grandes lignes pour mieux situer les photos. Pete Aron,
Jean-Pierre Sarti, Nino Barlini et Scott Stoddard sont quatre grands pilotes de Formule 1. Chacun ne rêve que
d'une chose, remporter le titre de grand champion de Formule 1. Pour y arriver, tous les moyens sont bons...
Sous-parcelles dans le film tournent autour des femmes qui essaient de vivre avec les coureurs qui ont un mode de
vie dangereux. Sarti commence une liaison avec un écrivain magazine, Louise Frederickson tandis qu’Aron a une
brève romance avec Pat, ancien mannequin et l’épouse malheureuse de Stoddard. Barlini rencontre dans une
discothèque Lisa, “ a pit babe ”, une groupie des circuits, amatrice de vie aventureuse. Ils se plaisent physiquement,
le temps d’une saison.

Le film est assaisonné d’accidents spectaculaires se basant sur des événements réellement arrivés. A Monte Carlo
Pete Aron est licencié de son équipe après avoir provoqué un accident dans lequel son co-équipier britannique, Scott
Stoddard, est grièvement blessé. Sarti, après avoir causé la mort de deux enfants au Grand Prix de Spa, est rongé
par le remords et l'angoisse.

Comme John Sturges et Steve McQueen avaient prévu de faire un film similaire, en raison de leur contrat avec
l’allemand Nürburgring, Frankenheimer devait retourner 27 bobines tournés à Sturges. Donc pas de Grand Prix
d’Allemagne dans le film de Frankenheimer. Les Grand Prix d’USA et Mexico sont mentionnés mais on n’y a pas
tourné.