Télé 7 Jours N° 290 9/10/65
Télé 7 Jours N° 308 18/12/65
Dans la liste des chansons on remarque “Le temps des soupirs” qui correspond sans
doute à l’aventure vécue par Françoise Hardy aux côtés de Jean-Marie Périer.
Télé Magazine N° 531 25/12/65
Le show s’ouvre sur des images de Londres à 8 heures le matin. Gérard Sire nous a présenté quelques icônes de Londres
( Big Ben, la jeune reine Elisabeth dans son fiacre sortant de Buckingham Palace, la garde royale avec leurs bonnets à poil ).
Et puis l’incontournable double-decker (l’autobus à impériale) rouge qui domine le trafic. Le réalisateur mixe le générique du
début avec la circulation affairée des autobus.
Tandis que le colleur d’affiches attaque les grilles de Buckingham Palace (il lui faudrait une colle plus royale) le cab de Françoise,
sortant de Green Park, circule autour de Victoria Memorial ( érigé en face des portes principales de Buckingham Palace) et
prend le Mall pour atteindre Trafalgar Square. C’est la place très célèbre de Westminster dont le nom commémore la bataille de
Trafalgar.
Françoise fimée à Hyde Park, le plus grand parc du centre de Londres qui fut le lieu de célèbres concerts de rock.
“The Serpentine” river divise le parc en deux. Hyde Park est aussi très connu pour son Speakers' Corner
Françoise porte un ensemble rayé comme sur la couverture de Mademosielle Age tendre N° 14 de décembre 1965
et des pochettes de disques sortis au Japon.
Françoise porte de
nouveau le blouson noir
en simili cuir qui lui va
très bien
Quand on regarde l’affichette de plus près on peut lire : “Françoise Hardy à l’Olympia à partir du 28 octobre 1965”. Pour la
chanson “Je t’aime” Françoise est filmée devant les affiches d’ Exhibition Road. La belle série de photos, e.a. avec Jean-Marie
Périer, est faite le 11 octobre par Doreen Spooner.
“A force de rêver à des affiches parlantes, on finit par en rencontrer partout mais finalement rien n’est moins encombrant qu’un rêve.
Celui-là nous conduit à travers la cité et avec cette extrême complaisance qui caractérise les rêves, il nous rêvait d’une ville
inattendue, sous-préfectorale.
Ce marché en plein vent n’est plus Londres. C’est un gros bourg du Limousin ou de l’Artois. C’est un Cafarneum, Giralducien*.
Le fantôme de Bella se promène parmi de la percale blanche ou du satin pour robe de mariée. Ils croisent des glaces dans
lesquelles se réfléchira peut-être la folle de Soho.
Il vous conduit par le coup du coeur au sein de votre propre oubli. La réalité devient impondérable. Les jeunes voyous sont des anges
noirs qui chantent des cantiques au mariage d’une colombe et de l’épervier.”
*Giraldusien : qui se rapporte à l’écrivain Jean Giraudoux.“Bella” et “la folle de Chaillot “sont à lui.
Comme Jean-Marie Périer constatait : Françoise
a passé sa vie “en attente”. L’homme qu’elle
aimait était souvent absent.
Dans des interviews Françoise ( qui a toujours
recherché des sources susceptibles de la faire
progresser dans la compréhension de la
manière dont elle fonctionne, notamment dans
les relations avec les autres) parle d’une complicité
intérieure, d’un masochisme qu’elle ignorait, de la
distance comme ciment d’une relation, d’un père
absent et idéalisé, du quotidien qui tue la passion
et du fait qu’on ne désire pas ce qui est à vos pieds.
Françoise Hardy, étendue dans l’herbe de
Hyde Park. C’est un beau fantasme, qui nous
rappelle la pochette de “Pourtant tu m’aimes”.
Françoise qui a horreur d’être exposée aux regards des autres, notamment dans des situations ou elle n’a rien à faire,
se souvient encore de ce tournage. Elle détestait de se trouver dans la vitrine du magasin Jaeger à Regent Street,
comme une poupée. Ce n’était pas un rêve mais un cauchemar.
“Les nuits de Londres sont dévorantes.
Le néon prend le pas sur le néant et un autre jour
commence qui glisse le long des façades
en coulées de lumière.
C’est l’heure où les affichistes vont boire.
C’est l’heure où les fantasmes prennent
de la consistance.
C’est l’heure des pubs.
La foule n’y fait rien que d’être foule.
Elle s’endoctrine avec le mystère de sa propre présence.
Le pub c’est davantage l’état de grâce
que l’état de choses.
C’est à quoi bon puisque
justement nous ne comprenons pas “
Piccadilly Circus est un carrefour routier et un espace piéton situé à Londres, au croisement de quatre grandes artères
du West End : Piccadilly, Shaftesbury Avenue, The Haymarket et Regent Street. La place, autrefois considérée comme
le centre de l'Empire britannique, constitue encore de nos jours un des centres nerveux de Londres, et est réputée
pour l'enchantement que procure le scintillement de la pléthore d'enseignes lumineuses qui la recouvre,
Il suffit qu’on voie Françoise et Jean-Marie ensemble pendant toute une semaine et la presse y voit un mariage “secret”.
Tenue achetée chez Mayfair
Portrait de la chanteuse Françoise Hardy, réalisé lors d'une interview dans le studio photo de Jean Marie Perrier
par Jean-Pierre Lannes. Photos Robert Siegler (30/10/65).
Le 12 octobre , à Lille, Françoise Hardy participe , avec Adamo, au concert exceptionnel fêtant les dix ans d’Europe N°1
(Jukebox N° 370 octobre 2017). Ce jour là la remise du prix “Diapason d’argent” (Padoue 28/8/65) a été retransmise
en différé sur la RAI 2. Lors de la remise de son prix, Françoise a chanté “Devi ritornare”.
Au Ritz à Lille, on verra donc Adamo et Françoise Hardy mais
également France Arnell, Jean-Louis Bleze, Patricia Carli,
Paul Louka, Jean-Claude Massoulier et Les Surfs.
Johnny Hallyday se produit avec Sylvie Vartan à Toulouse pour le
gala des 10 ans d'Europe n°1. France Gall chante à Bordeaux.
PARIS : Georges Brassens et Charles Trenet donnent un récital
exceptionnel à l’ABC. Hugues Aufray se produit au Bobino.
Christophe (avec son tube “Aline”), les Célibattaires, Georges Chelon,
Eileen, Michel Legrand, Guy Mardel, Nana Mouskouri,
les Parisiennes, les Swingle Sisters, Michèle Torr, Hervé Villard,
Yves & Patricia et Claude François en vedette ( qui propose sa
nouvelle chanson “Même si tu revenais” ) font partie de l’affiche
exceptionelle que présente l’Olympia pour les 10 ans d’Europe N° 1.
(info Juke-Box N° 207 Spécial 1965).
La Locomotive propose Eddy Mitchell, Frank Alamo, Dick Rivers,
Danyel Gérard ...
10 ans d’Europe 1 : 12 octobre 1965
Die Lieblingsfrau ist zollfrei
Le prince Omar cherche à compléter son
harem par une Parisienne et amener cette
femme préférée à travers les frontières avec
un tapis volant sans droits de douane.
Charles Aznavour et Françoise Hardy
chantent au cours de ce voyage musical.
“Die Lieblingsfrau ist zollfrei” est une émission
allemande produite par Heinz Bothe-Pelzer et
diffusée une première fois le 12 octobre 1965
sur la deuxième chaîne allemande à 18.55 et
rediffusée sur la même chaîne à la même heure
Le 7 août 1967.