JDF N.614  20/08/66
M.A.T.  N.24  01/10/66
Jours de France N. 626
12/11/66
Vie Nuove  13/10/66
Spanish Magazine Telva N° 98
15/10/66
Moustique 15/06/67
STOP No 943, 17/10/66 ( Dans cet article Benjamin s’appelle Marcel !)
Sur ce dépliant de 8 pages, concernant les “Trophées
d’Auvergne” en 1967, figure Françoise Hardy
entourée des deux hommes du film “Grand Prix”
qui l’ont impressionnée le plus : Yves Montand et
John Frankenheimer.
L’illustré  N.45  12/11/66
Paris Match  N. 906  28/08/66
Stop N. 1074  21/04/69
Los Domingos del ABC  01/09/68
Photos de Françoise Hardy, prises sur le circuit de Charade
Françoise, portant une salopette bleue Dunlop, a mis le casque de James Garner  qui, licencié, n’en a pas besoin  au circuit .
Françoise Hardy que notre confrère Robert Leclercq a pu recontrer sur le circuit

RL: Françoise Hardy vous tournez votre troisième film si notre mémoire est fidèle
FH: Oui
RL: Cela vous plaît le cinéma ?
FH: Euh ... jusqu’à maintenant ça ne me plaisait pas du tout et là ça me plaît beaucoup parce que c’est un film
      dont le sujet est très très intéressant par lui-même, puis c’est un sujet que je ne connaissais pas, alors je
      connais,  enfin j’apprends à connaître des choses qui ne m’effleuraient pas l’esprit avant et puis c’est
        très intéressant de voir comment ça se passe, c’est un film avec de très grands moyens. En plus j’ai un rôle
      qui n’est pas difficile, c’est à dire  que je ne dois pas jouer la comédie, je suis là, enfin l’amie d’un des pilotes,
      je suis là et je n’ai pas grand-chose à dire, c’est très agréable.
Le gour de Tazenat est un lac d’origine volcanique qui marque la
limite nord de la Chaîne des Puys.

Il est situé dans la commune de Charbonnières-les-Vieilles dans
le département français du Puy-de-Dôme. Le lac se trouve à 20 km
de Clermont-Ferrand.
La jetée et les pédalos sont toujours là
Tournage du film "Grand prix"  INA : JT 13H - 06/08/1966  2min.49s.
CLERMONT FERRAND, circuit des montagnes d'Auvergne : tournage du film de John Frankenheimer avec des
vedettes internationales, Françoise Hardy et Yves Montand . Plan d'ensemble du circuit avec l'équipe du tournage
et des voitures Formule 1 - caméraman et caméra Zoom avant sur fauteuil de vedette de Françoise Hardy.
Interview par Robert Leclerc de Françoise Hardy sur le tournage du film et son rôle: Jusqu'à maintenant tourner
un film ne lui plaisait pas, mais cette fois c'est différent. Le sujet l'interesse. Elle estime avoir un rôle qui n'est pas
difficile car elle ne doit pas jouer la comédie et n'a pas grand choses à dire. Sur le circuit, Yves Montand en tenue
de pilote arrivant au volant d'une voiture. GP Allume une cigarette. Interview sur le diplôme de pilote qu'il a
obtenu à l'issue de leçons suivies en Angleterre. Il parle de sa Ferrari (dans la vie) qu'il aime conduire vite et de
son prochain tour de chant.
Au dos : Nino Barlini comforts his girlfriend Lisa, who is exhausted after spending the day on The Clermont
Ferrand track timing Nino’s Ferrari. With them at the Goodyear Party, before the race, are Jean-Pierre Sarti and
Louise Frederickson.
En 1962, Charade s’équipe d’un restaurant, de neuf boxes publicitaires, et de treize stands supplémentaires.
Quatrième scène : Le gour de Tazenat
Un moment de détente. Lisa et Nino font du pédalo sur le lac de Tazenat. J
Lisa propose à Jean-Pierre de lui faire un bifteck dans le style auvergnat comme le jeune couple ne croit pas qu’il y a grand-chose
à pêcher. Bien sûr pour Jean-Pierre et Louise la partie de pêche n'est qu'un prétexte à mieux se connaître.
James est en costume parce que le scénario le veut ainsi. Licencié après avoir causé à Monaco l’accident de
son coéquipier Stoddard, il est dans sa nouvelle fonction journaliste du FBC (Federal Broadcasting Company)
Nino, de retour de sa course d’essai, rejoint Lisa. Pete Aron ( James Garner), lui aussi, rejoint le petit groupe d’anciens collègues.
Des séquences de la “fausse” course sont tournées
sur le boulevard Vaquez à Royat où se trouve aussi
l’hôtel Métropole, d’où Yves Montand a envoyé une
lettre à Françoise Hardy ( voir l’autobiographie ).
Je suppose que l’hôtel logeait tous les acteurs de
“Grand Prix”.
L’hôtel Métropole à Royat.
Derrière Françoise , qui suit les instructions de Frankenheimer, 
on aperçoit des panneaux de signalisation indiquant “Le Mont-Dore” 
et “La Bourboule”.
Une certaine presse parlait d’un flirt entre Françoise Hardy ( 22 ans ) et Yves Montand ( 44 ans ) qui a donc le
double de son âge. De telles photos s’y prêtent. Peut-être est-elle à la recherche du père qui était absent à l’époque.
Et avec Hugues Aufray à ses pieds
Deuxième scène, dans les stand du circuit de Charade
Françoise, portant un “Goodyear racing team jacket”, chronomètre les temps de son petit ami Nino lors de ses essais routiers.
John Frankenheimer, Françoise Hardy, Eva Marie Saint et Yves Montand.
   Août 1966 (1)
Les organisateurs français du circuit de Reims sont les seuls à avoir refusé l’accès à l’équipe de John Frankenheimer.
Il y aura malgré tout un GP de France dans le film : pas à Reims, mais à Charade, autre piste célèbre. Le circuit de
Charade, situé à Clermont-Ferrand, en Auvergne (département Puy-de-Dôme) , avait accueilli le Grand Prix
automobile de France en 1965 sur son tracé sinueux et montagneux.

Bien sûr, tout était faux et tous les personnages intervenants ( jusqu’aux spectateurs anonymes) étaient payés par
la production. Le scénario se concentrera sur des événements d’avant-course et non sur la course en elle-même.
Celle-ci sera d’ailleurs filmée de façon artistique, sur une valse de Maurice Jarre, avec beaucoup d’effets d’images,
agréables à regarder mais ne permettant pas de distinguer l’évolution du classement de la course. C’est Sarti qui
remporte la victoire après avoir gagné à Monaco. Dans le film le GP de France succède à celui de Monaco. Dans le
tournage Clermont-Ferrand est l’avant-dernière étape.

C’est surtout à Clermont-Ferrand, n’ayant pas de vraie course, que se développe le scénario plus conventionnel teinté
de romance. C’est ici que les romances fleurissent. On verra Françoise Hardy dans quatre scènes avant-course.
Il est difficile de déterminer l’ordre chronologique des tournages.
Première scène : Royat
On se trouve au garage Segtra de Peugeot à Royat, petit village entre Clermont-Ferrand et le circuit de Charade.
Les deux Ferrari sortent du garage. La Ferrari de Sarti, le N. 6, en tête, suivie par celle de Nino Barlini, le N.7.
Lisa se trouve debout sur l’arrière de la voiture de Nino.
Des close-ups qu’on ne
verra pas dans le film
James Garner conduit, une caméra montée sur sa Lotus 25. C’est ce casque, prêté à Françoise Hardy
pour des photos publicitaires, qu’on verra sur la majorité des affiches de Grand Prix.
Chris Amon dans sa Ferrari
à Zandvoort 1967
Le casque de Pete Aron (James Garner) est la copie,  en miroir, de celui de Chris Amon.
Françoise Hardy pose ici dans la Ferrari N. 7, la voiture pilotée par Antonio Sabato en quittant le garage à Royat. 
Cette voiture était aussi une Lotus 25, déguisée en Ferrari. Françoise n’a pas piloté dans le film mais ça donne de 
belles photos.
The Desert  News 27/12/66
Photo utilisée pour la couverture du Salut les Copains No 62,
septembre 1967 . Quand la photo a été prise Françoise et
Jacques se voyaient beaucoup mais n’étaient pas encore
“ensemble”. Photos: Jean -Marie Périer.
M.A.T. No 43 mai 1968. Françoise Hardy à Johannesburg,
photographiée par Benjamin Auger
Vogue EPL 8487  
Rendez-vous d’automne
CD “ Le meilleur des deux”
La Vie Catholique Illustrée No 1102
21 Septembre 1966

Françoise Hardy se trouve sur la couverture
mais rien sur elle à l’intérieur du magazine.
Quand je demandais à Françoise qui a débranché la
machine à vent  elle m’a répondu “Dieu lui-même,
j’imagine !” Une femme qui a de l’esprit.
Tu sais si les gens, que je vois passer
qui n'ont rien à dire et rien à montrer
et si les jours gris, que sont tous mes jours
remplis de ces gens et vides d'amour

Tu sais, si c'est ça, la réalité

Et si les nuits blanches, que sont les nuits
où je ne dors pas, parce que je m'ennuie
si ce que je vois, qui ne vaut pas mieux
que ce que font d'autres, heureux,
malheureux

Tu sais, si c'est ça, la réalité

Mais si ton regard, mais si ton sourire
que j'aime bien, plus que je ne sais dire
si tout ce qu'un jour, tu m'as apporté
dont je ne veux pas, devoir me passer

Tu sais, si c'est ça, rêver

Mais si ton visage, mais si toi tout entier
ce que tu m'as dit, ce que tu m'as fait
mais si ton regard, mais si ton sourire
mais si mon amour et mes souvenirs

Tu sais, si c'est ça, rêver

Fais-moi retrouver ce que j'ai rêvé
redeviens pour moi, la réalité
comment vais-je faire, tu ne m'entends pas
comment vais-je faire, tu ne reviens pas.
Dans son temps libre Françoise  compose des
chansons qui parlent de son amour fou pour
Peter McEnery.
Si c’est ça
Françoise Hardy chez les bouquinistes
à Clermont-Ferrand ( Source : SIPA)
Francoise Hardy signe des autographes
sur la piste du Circuit de Charade
En 1966, de retour à Paris, j’apprends que Françoise
s’était rendue en Espagne, à Cadaqués...  Qu’allait-elle
faire seule en Espagne? Je savais que son regard avait
déjà croisé celui d’un acteur anglais, et qu’autant par
nature que par éducation son coeur était fidèle, mais
la brèche était ouverte.  À son corps défendant, elle était
disponible, ce n’était qu’une question de temps.

Et me voilà parti dans les chimères les plus folles.
Je l’imaginais sur une terrasse baignée de soleil en
compagnie d’un matador flamboyant ...

Je sautai dans un avion, la cervelle en proie à toutes les
guerres. C’est un fou qui met le pied sur la terre
d’Espagne, et, quand je me précipite dans l’hôtel de son
choix, Françoise est bien sur une terrasse inondée de
lumière. Effectivement elle n’est pas seule.

Assise aux côtés d’une nurse, elle est penchée vers une
petite chose fragile, un enfant au visage transparent.
Nullement surprise par mon intrusion, Françoise me
le présente. Il s’appelle Quentin, il a quinze ans et en
paraît onze. Atteint d’une maladie incurable, il lui reste
peu de temps....

Je reste confus, désarçonné par le regard suspendu
d’un gamin en partance. C’est peut-être ce jour-
que j’ai perdu Françoise. A force de la rêver, je m’étais
égaré.

Pour faire diversion, je me tourne aussitôt vers ce que
je sais faire : une photographie. Un souvenir pour lui.
J’ai revu cette image ...

Et puis vint le jour où Françoise et moi nous nous
éloignâmes l’un de l’autre, sans séparation, sans colère,
sans éclats.
La rupture
Ses vêtements trônaient toujours dans ma penderie. Ses photos sur les murs, son parfum dans la salle de bains.
Je n’avais plus la femme, mais je gardais l’image.
On ne s’est pas quittés, on s’est lâché la main. Une tournée de plus et le tour était joué.
Une tendresse impalpable s’installa pour ne plus en bouger. Quarante ans plus tard, elle est intacte.
La rupture avec Jean-Marie Périer fut entérinée par les mots assassins que je dus prononcer à Clermont-Ferrand
lors d'une communication téléphonique infiniment triste où il me demanda de lui mettre les points sur les i.
Je vécus pour la première fois l'épreuve consistant à faire souffrir l'être qui a été le plus proche de soi pendant
quelques années et réalisai qu'il est au moins aussi douloureux de quitter que d'être quitté.  ( “Le désespoir des
singes ...” p. 77 ).

Françoise parle d’un coup de téléphone tandis que Jean-Marie Périer lui-même donne une autre version dans
son livre “Le temps d’apprendre à vivre” p. 103 .
Noir et Blanc No 1122, 1 septembre 1966