Mademoiselle Age Tendre N° 18 juillet 1964
Françoise Hardy photographié à Montmartre. L’article me semble inventé de toutes pièces avec une Madame Rose Stoller
qui serait une intime de Françoise.
Bonjour les amis N° 29 01/06/64
Ciao Amici N° 11 septembre 1965
Age tendre et tête de bois 13 mai 1964
Programme : (cette liste n’est pas exhaustive).
Les Hawaiennes Diana et Priscilla : Pourquoi pas moi ?
Françoise Hardy : “Pourtant tu m’aimes” et “Jaloux”
Duo Dinamico : “Amor de Verano”
Gigliola Cinquetti : “Il primo baccio”
Patotte Bousquet Gypsy Jazz aux Saintes Maries de la Mer
Bobby Solo : “Una lacrima sul viso”
Hugues Aufray : "N'y pense plus tout est bien"
Gilbert Bécaud (en duplex de Nancy) : “Dis Mariette” et “Nathalie”
Assise dans le public, à côte d’Hugues Aufray, Françoise chante son tube actuel , l’entraînant “Pourtant tu m’aimes”
Debout devant le public, Françoise interprète une balade touchante : “Jaloux”, la face B de “Pourtant tu m’aimes”
Steff, Françoise Hardy, Hugues Aufray et Gigilio Cinquetti massacrent volontairement la chanson de Gilbert Bécaud
"Age tendre et tête de bois". Le générique de fin se déroule sur une partie de la chanson.
Françoise Hardy a, en mai 1964, un agenda bien rempli devant elle comme on peut lire dans le Tilt n°2 du 13 mai .
(…) Tu sais comme je suis paresseuse pourtant je reviens de Tarbes, du Cannet, de Toulouse où j’ai chanté.
Que fais-tu demain ?
Attend je vais prendre mon calepin. Le 10 en Belgique, du 11 au 13 à Paris…Ca y est j’y suis, les 14 et 15 à Munich
pour une télévision. Les 16 et 17 à Knock-le-zouth et Ostende, on s’échange les villes avec Jacques Brel. C’est
dommage je ne pourrais pas le voir chanter. C’est vraiment le chanteur que j’admire le plus.
Le 18 je suis à Bruxelles le matin, je m’envole avec Hugues Aufray pour Milan pour l’émission BAL 10-10. Je chante
et je reprends l’avion car le soir même je dois chanter à Saint-Germain-en Laye.
Le 19 à Paris, je vais dormir sans doute…ah non j’ai des séances de photos. Tu sais que j’ai ça en horreur.
Je vois que je dois chanter « le premier bonheur du jour » en italien pour une télé. Le disque vient de sortir là-bas.
Je ne sais pas encore ce que ça donne. Le 22 et le 23 je suis à Paris.
Le 24 mai je chante à Rotterdam, le 27 j’ai une télé en Angleterre, le 29 je chante au Pré-Catelan et le 30 à Quimper.
Et ton disque ?
Je suis en train de l’enregistrer. J’ai fait une adaptation de C’est le passé et trois chansons de ma composition,
tout me ramène à toi, apprends-le moi et ma préférée Et même
7 mai Françoise se produit à Tarbes dans le cadre du jumelage de Tarbes, chef-lieu du département des
Hautes-Pyrénées avec Huesca, ville du Haut-Aragon.
Le premier acte du jumelage a eu lieu à Tarbes du 7 au 9 mai 1964
Le jeudi 7 mai à 18h30 dans la salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Tarbes eurent lieu les cérémonies de jumelage.
Paul Boyrie pour Tarbes et Mariano Ponz Piedrafita pour Huesca signent l’acte fondateur qui unit deux villes proches
et semblables quant à leur importance politique, sociale et économique, pour tisser des liens dans un climat
favorable à l’amitié et aux échanges. Tourisme, gastronomie, économie locale, variétés avec Sheila, Théo Sarapo,
Françoise Hardy, Colette Dereal et Leny Escudéro ont ouvert les portes à de fructueuses relations.
A Coeur Joie et Françoise Hardy
On avait annoncé en ACJ cette journée chorale organisée à Quaregnon le 10 mai 1964.
Le Mouvement y était représenté par "Les Saladins" de Lille et "La Pastourelle" de Charleroi.
Malgré ses imperfections mineures, cette journée - ensoleillée, ce qui facilite parfois bien des choses - aura apporté
de l'eau à notre (petit) moulin. Ce qui fut appelé une « Journée chorale » ne l'a pas été tout à fait, puisque, pour ne
garder qu'un exemple, le concert de clôture se présentait ainsi, surprenant pour nous, au premier abord : un orchestre
jouant des extraits d'opérette (et entre chaque numéro !). Les Saladins, La Pastourelle, Les ACJ et des chorales
jeunes de l'endroit dans un petit programme commun ACJ (soulignons-le) et... Françoise Hardy.
Bien entendu, ce « concert choral » ne reçut pratiquement, en fait, que les « copains » de Mademoiselle Hardy !
Eh bien, notre défiance passée, c'est bien de cela que nom nous sommes réjouis, en fin de compte.
Nous avons, pour une rare fois (choquez-vous !), accompli notre vocation populaire ACJ et, qui plus est, sur un public
jeune, non préparé et populaire à souhait (sens non péjoratif). C'est là aussi que nous avons rejoint les
préoccupations de la tête du Mouvement: celui de l'accrochage de ces gens, lié à celui de notre attitude devant un
certain répertoire moderne qui prend sa place vaille que vaille.
Car, à quoi pensez-vous que cette salle, surprise d'abord, ait fini par réagir favorablement (au point de valoir
quelques nouvelles inscriptions à notre ami Willy Decamps) ? A la Belle Fille ? au Tourdion ? à Lassus ? non :
tiédeur polie. Mais les negro spirituals ! les chansons modernes harmonisées ! le RYTHME !
Je ne veux pas ici entamer le débat mis au programme du récent Congrès des chefs de choeur en France.
Il apparaît cependant que nous ferions plus facilement venir à la bonne (voire difficile) musique bien des jeunes, si
notre programme tenait parfois compte, un peu plus, au départ, de leurs goûts actuels. On dirait qu'il faut se
résoudre à « piéger » son auditoire si l'on veut en voir une partie en venir à un rôle actif.Je suis sûr qu'on doit aussi
en parler à Bruxelles après le concert de ce 30 mai ! Et après avoir entendu P. Kaelin aussi, à Namur !Les musiciens
de Françoise eux-mêmes furent conquis. Pensez ! Justement.
Et Françoise Hardy ?
Ce n'est certes pas la moins bonne de ses semblables, semble-t-il, et elle prend une orientation vers la qualité qui
s'enchaînait très bien à notre travail. Elle a été, sans le savoir, le plus gros de nos appâts (la pauvre n'est pourtant
pas bien grosse...) et nous lui devons d'avoir touché un auditoire que nous n'aurions sans doute jamais vu à l'un
quelconque de nos concerts.
Adamo, puis Françoise Hardy, puis ? AVEC « A Coeur Joie » ... : La formule a du bon après tout
“Parlami di te” San Remo janvier 1966 mais la photo (prise à
Montmartre) de la pochette remonte au 13 mai 1964, jour avant
son départ pour Munich.
Je n’ai jamais écrit les paroles allemandes de mes chansons et je ne les aime pas.
Il n’y a plus rien de ce que je voulais dire quand j’ai écrit la chanson.
Pourquoi les Allemands tiennent-ils tellement à un happy-end ?
Françoise est assise dans le parquet vide du « Deutsches Theater » et attend que les techniciens de la télé préparent sa
performance sur scène. Elle n’enlève pas son trench-coat. Elle met ses mains dans les poches de son manteau et croise
les jambes. C’est de cette façon qu’on attend dans les gares lorsque les trains sont retardés.
Le régisseur appelle de la scène “Auftritt Françoise Hardy”. Elle se lève de sa chaise et monte sur scène.
Les techniciens ajustent les phares et les caméras, le réalisateur fait un clin d’œil et Françoise Hardy chante.
Elle est devant la caméra comme elle est descendue de l’avion, dans un simple ensemble en pied-de-poule noir et
rouge avec le trench-coat durable au-dessus. Là voilà qu’elle se tient comme si elle venait d’être appelée de la rue.
Elle chante d’une façon que même les travailleurs de scène, maintenant inoccupés, écoutent, les pensées perdues.
Elle chante avec cette voix sans prétention, qui sonne toujours un peu comme si Françoise n’avait pas le moindre
intérêt à chanter ici et maintenant. Comme si elle n’était pas seulement avec ses pensées, mais aussi avec son cœur,
son âme et son corps autre part, très loin d’ici.
Elle se tient là et chante et ses bras pendent droit vers le bas. Elle ne lève pas ses bras, ses mains ne bougent pas.
Elle déteste les gestes pathétiques avec lesquels les chanteuses pop doivent se vendre.
Françoise a gardé son trenchcoat pour les
répétitions mais finalement elle l’a enlevé
pour l’enregistrement du show.
L’interviewer parle d’une chanson allemande
(titre?) mais de toute façon elle a également
chanté “J’aurais voulu”. J’ignore le nom de
ce show télévisé .
Dans l’émission “Klingende Geschenke aus
aller Welt”, diffusée le 18 décembre 1965 et
constituée d’archives de la chaîne ZDF,
Françoise Hardy chante “J’aurais voulu”
dans le “Münchners Theater”.
Françoise photographiée par Ulrich Mack dans sa chambre d’hôtel, prête à se maquiller. Déjà à 8 heures elle
prenait le petit déjeuner, café et toast et c’était tout.
Sur le chemin du retour à l’aéroport, Françoise passe au studio télé du Münchener Abendschau. Les enregistrements
prennent plus de temps que prévu. On a dû répéter l’interview parce que Françoise était passée devant la caméra
sans être maquillée. Lors du test son visage apparaît beaucoup trop pâle sur l’écran à côté du teint foncé de
l’intervieweur. Françoise applique, à contrecœur, la poudre avec le gland. “Je n’aime pas avoir ce genre de choses
sur mon visage” elle se mutine. Dans sa chambre d’hôtel elle s’était maquillé les yeux mais rien de plus.
Françoise aus Frankreich im Münchner Englishen Garten: Traurige Augen selbst beim Radeln
Puis elle découvre la clé de contact de ma voiture. Elle saute derrière le volant et poursuit la Porsche à grande
vitesse à travers la zone de télévision. Ses longs cheveux soufflent dans le vent derrière elle. Quand elle sort,
elle dit: “L’air frais m’a fait du bien”. Pour la première fois je la vois rire du fond du cœur.
“Parlami di te” San Remo janvier 1966 mais la photo (prise à
Montmartre) de la pochette remonte au 13 mai 1964,
Jeudi, le 14 mai 1964, Françoise Hardy descend d’une
Caravelle à “München-Riem”, l’aéroport de Munich.
Pendanat deux jours (28 heures) elle sera suivie par
Rolf Palm qui l’interviewe pour le magazine Stern et le
photographe Ulrich Marck. Le 14 mai on enregistre un show
télévisé (ZDF) au “Deutsches Theater” et le lendemain elle
passe aux studios télé du “Münchner Abendschau”
(chaîne télé BR, Bayerischer Rundfunk) pour une interview.
Françoise porte sous son trenchcoat durable son tailleur, veste et jupe, en pied de poule noir et rouge foncé qu’elle
avait mis la veille pour l’émission “Âge tendre et tête de bois”.
Où se rendre le week-end de la Pentecôte ?
En première page du nouveau magazine
Knokke se trouve le maire Léon Lippens
à côté de Françoise Hardy. Au-dessus de
lui en lettres majuscules “Relax and
take it easy”, pour les touristes bien sûr.
Le 16 mai Françoise chante à Knokke, le 17 mai Jacques Brel.
Les Surfs, première partie le samedi et dimanche au Kursaal d’ Ostende, se produisaient également au Night-Club
“La Champagne”
Night-Club “La Champagne” était la boîte
de nuit du Casino (Kursaal) d’Ostende
et l’orchestre de Merino Costa était
l’orchestre de la maison
Merino Costa (l’homme en costume sombre)
et son orchestre. Franz André au piano.
Le Kursaal d’Ostende, sur la côte belge, programme Jacques Brel
et Françoise Hardy pour le week-end de la Pentecôte en 1964.
Le 16 mai c’est Jacques Brel qui est la vedette et le lendemain
c’est au tour de Françoise. Elle s’échange les villes Ostende et
Knokke avec Jacques Brel puisqu’ à Knokke elle chante le 16 mai
et Jacques Brel le 17 mai.
Le 17 mai Françoise se produit au Kursaal d’Ostende
Françoise et Sylvie avaient rencontré à l’Olympia
le 13 décembre 1963 Les Surfs qui participaient
au spectacle “Les idoles des jeunes”
Tilt Hebdo N° 213 13/05/64