Dans le Rock & Folk de juillet-août 1988, Françoise Hardy
commentait diverses photos proposées par le magazine. Sur Mick
Jagger elle raconte le suivant:
"J'étais fascinée à l'époque par Mick Jagger. En plus, il avait
déclaré dans une interview que j'étais son idéal féminin … lui
qui était mon idéal masculin ! Je me souviens même … je peux le
dire maintenant, pendant des années je n'ai rien dit.
A l'époque je vivais avec Jean-Marie Périer et on s'était retrouvés,
dans un restaurant pas loin de Notre Dame, avec Mick et sa fiancée
du moment.( Chrissie Shrimpton ). Mick était assis en face de moi
… et je crois bien qu'il m'a fait du pied pendant toute la soirée, je
crois bien…je suis pas mythomane, je suis plutôt du genre à mettre
ça sur le compte d'un geste maladroit, mais là ! Toute une soirée !
Je n'en ai parlé à personne, jamais, jamais…"
Françoise Hardy n’a jamais caché que Mick Jagger exerce un charme ravageur sur elle mais c’était vice versa.
Article “Connaissez-vous bien Françoise” dans le
Salut Les Copains N° 52 du1/11/66.
Mon alphabet secret
M.A.T. N° 16 du 01/02/66.
Les coulisses de L’Olympia: Françoise, Jean-
Marie et Mick.
Dès 63, Jean-Marie, qui ne reculait déjà
devant rien, avait l’idée d’un film où
Françoise aurait été la partenaire de Mick
Jagger.
“ Mon obsession était de faire des photos
d’eux ensemble, car je trouvais qu’ils
se ressemblaient. Donc on était allés à
Londres, pour prendre ces fameuses photos
et je leur avais même proposé de tourner
dans un remake des “Enfants terribles”, de
Cocteau; ça aurait été intéressant ... et
Mick avait accepté d’ailleurs! Mais
forcément, après, sa carrière est partie
tellement vite que c’était cuit. Ce mec s’est
mis à vendre des disques comme un fou !...
C’était foutu. Alors que pourtant c’était
une belle idée, Françoise et Mick dans les
“Enfants terribles”, ça aurait été extra-
ordinaire!”.( Françoise Hardy: Superstar
et ermite).
Après la mort de leur mère, Élisabeth et
Paul, frère et sœur orphelins sont livrés à
eux-mêmes et liés par une affection exclusive.
L'issue ne pourra être que fatale.
Chez un homme il lui faut la
beauté extérieure et intérieure
et de l’ambiguïté en plus. Dans
les années 60 elle ne se réalisait
pas pleinement le côté maso, ou
même malsain de son désir.