Courrèges présente aussi une série de robes trapèze,
en deux couleurs, en exploitant le triangle. Il y
incruste, sans complexes, des paillettes
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Françoise n’aime pas cette
tenue qu’elle qualifie
radicalement comme grotesque.

Ca fait en effet un peu style
“Cow girl”.

Françoise, qui n’est pas du tout
snob, ne va pas d’office ou a
priori, crier au génie devant la
moindre création du maître
Courrèges qu’elle apprécie
beaucoup.

Son jugement, insensible aux
préjugés, témoigne de son goût
esthétique prononcé.

Les paillettes, la gloire éclatante
du monde du spectacle n’est pas
vraiment son genre.
Comme on a la robe trapèze, on voit aussi défiler des mannequins
qui portent des deux-pièces ou des manteaux “trapèze”.

A gauche Jackie Kennedy porte un deux-pièce “trapèze”.
Le veston est court et a des épaules carrées, couture trépointe,
deux rangées de boutons qui continuent sur la jupe, pochettes
horizontales. Les gants blancs comme accessoires obligatoires.

La silhouette féminine devient géométrique, sans taille ni poitrine.
On retrouve tous les éléments caractéristiques de Courrèges.
Effacement des hanches, dégagement du cou, des pochettes
horizontales (parfois arrondies) et les incontournables gants et
bottines blanches.
Le style Courrèges rencontra un
succès immédiat en Amérique.
Jacqueline Kennedy était l’une de
ses clientes les plus célèbres.