Le Salut des Copains d’avril 1964 traite la folle journée de Françoise Hardy à Londres où elle s’est rendue pour
enregistrer son premier disque anglais “Catch a falling star / Only friends” aux studios Pye.
Apparemment elle a chanté devant les caméras des studios du BBC par après. Le soir même , dans sa chambre
d’hôtel, elle se voit sur le petit écran.
Il me semble que cette visite aux studios du BBC a eu lieu “à l’improviste” vu la surprise de Françoise quand elle
apprend que la télé l’attend. J’en déduis qu’elle n’a pas participé à un des fameux popshows ( “Top of the Pops”,
“Ready Steady Go”,...) comme je ne trouve aucune trace dans les programmes de télé ou coupures de presse aux
alentours du 8 janvier 1964.
Il se peut qu’elle a fait la promotion de “Catch a falling star” , la chanson qu’elle vient d’enregistrer, en playback
pour le journal télévisé. Donc ... à suivre.
C’est un pull vert qu’elle portait.
Françoise Hardy aux BBC Studios à Londres, janvier 1964.
Photo Jean-Marie Périer
Bien qu’elle est venue toute seule,( Jean-Marie Périer la rejoindra plus tard) sa visite à Londres ne passe pas inaperçue
Je suppose que Françoise est venue à Londres le
6 janvier et qu’elle y est restée jusqu’au 10 janvier et
puis s’est envolée pour Lisbonne avec une escale à Paris.
Les photos qui suivent ( Chambre d’hôtel, New Bond Street)
sont toutes datées du jeudi 9 janvier 1964.
Getty Images a publié une interview
de Françoise à Londres. On lui
demande quels chanteurs anglais
sont populaires dans le hitparade en
France. Elle mentionne Cliff Richard
qu’elle aime vraiment beaucoup.
Puis les Beatles qu’on connaît surtout
par leur Nom. Elle sait qu’ils ont eu
beaucoup de succès en Angleterre et ira
sûrement les voir à l’Olympia où ils se
produiront dans une semaine.
( première = 16 janvier 1964).
Elle ne les a jamais vus sur scène.
Leur musique et la chanson “she loves
you” sont populaires en France.
Elle ne chante pas le twist bien qu’elle
a adapté quelques chansons américaines
et anglaises. mais les chansons qu’elle
a composé elle-même sont plutôt lentes
et simples.
Evening Standard 07/01/64