Octobre 1964 (1)
Limburgs Dagblad 1/10/64
La sélection comprend le comédien Joe et son chien savant Blacky, les “Dagenham Girl Pipers”  (cornemuseuses),
l’orchestre de Max Greger, Françoise Hardy, The Beatles (I Brutos) et Cliff Richard and the Shadows.
Le premier octobre la chaîne allemande ZDF propose “Heute Abend im Palladium”, des points forts de performances
au Palladium, le théâtre le plus célèbre de Londres et du Royaume-Uni, en particulier pour les spectacles de variétés
musicales. Le programme est présenté par Bill Ramsey, le chanteur /acteur germano-américain, assisté de Cherry
Wainer et son orgue Hammond.
Le 10 octobre Françoise Hardy est l’invitée d'honneur du Festival de Castrocaro et marraine de Vittorio Inzaina,
chanteur qui a été le vainqueur. Elle applaudit, assise dans la première rangée, les jeunes concurrents.
Françoise assiste dans le public, entre Renato Rascel et Nilla Pizzi, à la dernière soirée du Festival de Castrocaro '64.
En 1964 Françoise Hardy et
Petula Clark sont de nouveau
invitées au festival de
Castrocaro.

Les autres “parrains” et
“marraines” des dix
finalistes sont des chanteurs
italiens : Little Tony, Giorgio
Gaber, Ornella Vanoni,
Renato Rascel, Nilla Pizzi,
Fred Bongusto, Milva et
Domenico Modugno.

Apparemment Françoise
est une marraine qui
porte bonheur puisque
son filleul Vittorio Inzaina
est un des deux gagnants.

L’autre gagnant est Franco
Tozzi qui avait Domenico
Modugno comme parrain.
Sogno No 5, 27/01/66
Bien que ce magazine avec Françoise à la une est publié à l’époque du
Festival de San Remo 1966 la photo elle est prise lors du festival de Castrocaro.
Françoise Hardy, Nilla Pizzi, et Giorgio Gaber.
Au premier rang les parrains et marraines : Ornella Vanoni, Renato Rascel, Françoise Hardy, Nilla Pizzi
Georgio Gaber et Milva.
Ornella Vanoni, Renato Rascel et Françoise Hardy
Les inévitables séances de dédicaces
Françoise Hardy et le journaliste Ezio Vitale
Françoise Hardy est à côté de Gigi Vesigna, directeur
à l'époque du magazine Tv Sorrisi e Canzoni
25.000 adolescents fanatiques affluaient vendredi soir, le 16 octobre, au “Palazzo del Sport” à Genova (Gênes).
Ils venaient de partout pour acclamer Bobby Solo, Gino Paoli, Little Tony, Don Backy, Onrnella Vanoni, Michele,
Bruno Filippini,Piero Focaccia, Wilma Goich, Don Mike, Gianni Morandi, Orietta Berti et Françoise Hardy,
la seule chanteuse “étrangère”. C’est Mike Bongiorno qui présentait le spectacle qui a duré trois heures et demie.

Au milieu des scènes hystériques il y avait une jeune fille de 15 ans qui portait un signe avec l’inscription” Françoise
sei nostra” (Françoise tu es à nous). L’enthousiasme montait pendant les performances de Françoise Hardy, Ornella
Vanoni et Michele. Françoise Hardy, spécialement venue de Paris, qui s’était pourtant promise de ne pas faire de la
scène pendant trois mois pour l’enregistrement de 10 nouvelles chansons, a chanté  “Vorrei essere lei” avec beaucoup
de passion. Elle se produira à plusieurs émissions de télé et va aussi enregistrer le sigle de la nouvelle émission
“Chi canta per amore e chi per follia “ dirigée  par Lydia Ripandelli. Bobby Solo chantait l’inévitable “Una lacrima
sul viso”. (l’info vient des articles parus dans les journaux italiens Stampa et Stampasera).
Noche de Estrellas est aussi un instrumental composé
par Artur Kaps et Augusto Algueró
Le chanteur Raphael et Artur Kaps sur le plateau de
“Noche del Estrellas” (1965).
Le compositeur (il avait son propre orchestre) et régisseur
autrichien Artur Kaps, installé en Espagne depuis la fin des
années 50, est le responsable des programmes les plus
populaires à la télé espagnole des années 60 comme
Amigos del martes (1961-1964), Fiesta con nosotros (1962),
Noche de estrellas (1964-1965), Noches de Europa
(1968-1969) y Esta noche con (1969-1970) etc ...
Artur Kaps et Charles Aznavour
Digame 8/6/65
Lecturas N° 657  20/11/64
Françoise se produit à “Noche de Estrellas”, émission réalisée par Artur Kaps à Madrid en septembre/octobre et
diffusée le 2 novembre. Elle porte la tenue qu’elle avait mise le 3 septembre pour assister à l’Olympia de Dalida.
Franz Joham et Gustavo Re, le tandem comique dans
“Amigos del lunes/mardes” ( 13/01/64 avec Françoise Hardy)
et “Noche de estrellas”, une nouvelle émission musicale à succés.
Françoise Hardy passe aussi à Radio Juventud (Madrid)
dans l’émission “Pasarela de los exitos” (Hitparade)
présentée par Luis de Olmo chaque après-midi.
HITPARADE
Wer du bist
32ème place

Hit Bilanz 1956-1980
ALLEMAGNE
Je n’attends plus personne
18ème place

Info Jukebox N° 207
Août 2004  Spécial 1964
FRANCE
René Urtregger : Qu’elle prouve ce qu’elle avance en rapportant de Londres son meilleur disque. Qu’elle aille faire son
disque en Chine ou bien ailleurs, elle ne comblera pas son manque de talent. Ce n’est pas là-bas qu’elle trouvera un
remède à son mal.
Maurice Vander : Dénigrer ainsi le métier c’est dégoutant et ça n’a jamais porté chance. Quincy Jones vient enregistrer
en France, Judy London ou Sarah Vaughan plus talentueuses que la petite Hardy prennent chez nous des pupitres
constitués…Qu’entend-elle par musique moderne ? En tous les cas la sienne n’a pas de nom.
Elek Bacsik : C’est dégueulasse, je lui souhaite de ne jamais flancher car nous précipiterions sa chute. C’est une gamine
qu’il faut moucher. C’est une déclaration parasite. Les musiciens français sont excellents, j’ai fait le tour du monde, j’ai
joué avec les meilleurs et je suis resté en France. Vous voyez bien !
Michel Legrand : Il est honteux qu’elle ait pu penser que seul l’argent influe sur les musiciens. Les arrangeurs français
ne sont pas classiques, eux, ils se mouillent. Elle n’a aucune notion de quoique ce soit. De quel droit se permet-elle de
bafouer notre raison de vivre ?
André Malson : Françoise est une fille intelligente, aussi ses propos me surprennent-ils. Il est difficile pour un musicien
de mal jouer de mal qu’il serait difficile pour Mlle Hardy de parler petit nègre dix heures durant. Je mets en doute ses
compétences en la matière au même titre que celles de ma concierge donnant son avis sur la politique étrangère du
Guatemala. Si ça va mieux à Londres c’est que les musiciens anglais sont à sa hauteur et alors…
Claude Nougaro : C’est avant tout un jugement de petite fille, un caprice en somme. Il n’existe pas de vrai musicien qui
sabote le travail. Peut-être que le tempérament français n’adopte pas autant la discipline saxonne ou germanique que
le désirerait Mlle Hardy ! Quant à la qualité des arrangements…(Tilt n°26 – 29 octobre 1964).
La gaffe de Françoise

La déclaration a fait l’effet d’une bombe dans ce qu’il est courant d’appeler
le métier : « Je vais enregistrer à Londres car les musiciens anglais sont
supérieurs aux musiciens français…Ces derniers étant payés à l’heure et non
au disque ils ont intérêt à jouer très mal, le plus longtemps possible…
d’ailleurs les arrangeurs sont trop classiques et ne comprennent pas la
musique moderne »
Nous avons demandé ce qu’ils en pensaient à quelques arrangeurs et
musiciens les plus appréciés.
Vitalita  N° 26  Octobre 1964
Hamburger Abendblatt 1 et 2/10/64
De Telegraaf  05/12/64
C’est mi-octobre que Françoise Hardy dispose de 3 jours pour enregistrer son nouvel album français aux studios Pye
à Londres sous la direction de Charles Blackwell.
Françoise photographiée aux studios Pye, octobre 1964.
Françoise Hardy et son nouvel arrangeur Charles Blackwell
La Actualidad  N° 686  26/02/65
La Prensa
29/10/64
Pueblo 4/11/64
Nueva Rioja 5/11/64