Octobre 1963
Le 4 octobre Françoise Hardy se produit en Genève, à la Salle de la Réformation
Journal de Genève  05/10/63
Images brèves de Françoise Hardy en train de
signer des autographes devant ses fans.
( Date de diffusion RTS : 4/10/63)
La Salle de la Réformation à Genève: Conçu vers 1864 avec l’ambition de créer
un espace qui favorise toute activité religieuse, éducative et culturelle en lien avec
le protestantisme,  ce vaste édifice, qui abrite plusieurs salles de conférences à
l’excellente acoustique, hébergera dans les années 1920 les deux premières
réunions de la toute nouvelle  Société des Nations , servira quelques années aux
répétitions de l’Orchestre de la Suisse romande dirigé par Ernest Ansermet et,
plus tard,  aux concerts de l’Orchestre de chambre de Genève ainsi qu’aux récitals
de pianistes vedettes comme Alfred Cortot ou Clara Haskil, et terminera en scène
branchée où se produisent des artistes de variétés en vogue, dont Johnny Halliday,
Françoise Hardy ou Claude François, c’est dire si ses plus de 100 ans d’existence
ont été contrastés.  
Grand Théâtre de Dijon  10 octobre
Le bal des débutantes, des filles de l'aristocratie connaîtront
lors de cette soirée mondaine leur début dans la société.
Coup de brosse avant l’entrée en scène
Les incontournables interviews (photo Blanco y Negro 19/10/63)
Discobolo No 38   
Interview à “El Prat de Llobregat”, l’aéroport de Barcelone par Raul Matas, le présentateur/journaliste chilien
qui avait débuté à Radio Madrid avec “Discomania”, une émission à grand succès.
Ciné en 7 dias N° 132
19/10/63
Planche-contact qui se trouve au MACBA (Museu d’Art Contemporani de Barcelona) , Plaça dels Angels 1 Barcelona.
Photos : Xavier Miserachs, photographe espagnol.
Le gala comprenait aussi le bal des débutantes et un défilé de mode
Le gala de la Seda (ou Sederia) c’est la fête de
l’aristocratie.
“Tous les garçons et les filles” est restée classée numéro 1
du hit-parade espagnol pendant quatre semaines
(29 avril - 20 mai 1963).
En 1964 Françoise retournera en Espagne:

11 et 12 janvier 1964 : concerts à Madrid
13 janvier : télé “Los amigos del lunes”

Mi mars : concerts lors des Fallas de Valence
Françoise tient dans sa main le magazine “Elle” édité ce jour-
Elle  N° 929  11/10/63
Gala de la Sederia (Barcelone)
Françoise Hardy s’est produite le 11 octobre 1963 au IV Gala de la Seda (quatrième Gala de la Soie), “une fête
annuelle d’amour et de luxe” de la haute société. Ce gala avait lieu au Palais National situé sur la montagne de
Montjuïc à Barcelone et construit pour l'Exposition internationale de 1929.
Lecturas  13/9/63
Palacio Montjuic, situado en la montaña de Montjuic en Barcelona.
Françoise Hardy était partie pour un tourbillon de concerts à travers
l’Europe occidentale. Le 10 octobre elle avait chanté au Grand
Théâtre de Dijon.
Le 12 octobre, le lendemain de son concert à Barcelone, on
l’attendait au Grand Gala du Disque au Kurhaus à Scheveningen
(Pays-Bas) où on lui remettra un Edison.
À l’aéroport de Barcelone Françoise est accueillie par Luis Calvo (celui qui tient le bouquet), le directeur international
de Hispavox, à l’époque une maison de disques espagnole de niveau mondial.
Tele Radio  N°302  07/10/63
Grand gala du disque
1963
Au centre de cet hotel se trouve la “Kurzaal”.
A l’époque c’était une salle de concerts.
Scheveningen est un quartier de La Haye, ville
des Pays-Bas, sur les bords de la mer du Nord.
C'est une station balnéaire moderne avec une
longue plage sablonneuse et une jetée de loisirs.
L’Edison ( nommé après l’inventeur du phonographe, Thomas Edison) est le prix musical
le plus ancien et prestigieux des Pays-Bas. Il récompense les artistes musicaux qui se sont
distingués au niveau national ou international.

Ce prix annuel, s’inspirant du “Grammy Awards” américain, a vu le jour en 1960 et on le
remet lors du “Grand Gala du Disque”, le mois d’octobre. Le 12 octobre 1963 le Grand
Gala a lieu au Kurhaus à Scheveningen et est diffusé à la télé par le Vara.
Le Grand Gala est présenté par la
speakerine Karin Kraaykamp et
Willem Duys, qui en est
l’organisateur et qui a su attirer
une pléiade de vedettes avec
Marlene Dietrich en tête d’affiche.
Willem Duys:
Le 7 novembre ‘63
il présente pour la
première fois son
“Voor de vuist weg”,
le premier talkshow
hollandais. C’était
dans le mille.
Françoise Hardy se trouve assez proche de Godfried Bomans
dont les interventions sont acceuillies avec des sentiments mixtes.
Il y en a qui le trouvent génial mais pour beaucoup c’est le seul
coupable du fait que ce Grand Gala chic tourne en farce.
Rocco Granata, la princesse Margriet, Peter
Schilperoort , Abi et Esther Ofarim et à droite
le chanteur allemand Freddy Quinn. Freddy
n’était pas invité à la réception et ne voulait
pas performer sans être présenté à la princesse.
Par après il était mécontent de se trouver moins
avancé que les autres artistes.
Ce gala a été sans doute le plus controversiel de la série grâce à
l’écrivain hollandais Godfried Bomans qui remettait les Edisons
à la fin de la soirée. Il jugeait nécessaire de corser la petite
céremonie en ajoutant quelques commentaires humoristiques qui
semblent improvisés, éventuellement sous l’influence du
champagne qu’il avait bu dans la loge de Marlene Dietrich
L’orcheste Métropole:( direction Dolf van der Linden)
ouverture “Lover”.

The Spotnicks (Suède): “Apache” et “Amapola”.

Rocco Granata (Belgique): “Buona notte bambino” et
“Sapago”.

Stéphane Grappelli (France), violoinste et pianiste de
jazz: “By all means” et “ Anything goes”.

Esther et Abi Ofarim (Israël): “One more dance”.

Ester Ofarim : “T’en va pas”.

Jumping Jewels (Pays-Bas): “Dakota”.

Johnny Lion et les Jumping Jewels : “Let’s make a
habit of this”.

Willeke Alberti (Pays-Bas): “Spiegelbeeld”.

Willeke Alberti et Willy Alberti: “Sei rimasta sola”.

Gert Temmerman (Pays-Bas): “Ik heb eerbied voor
jouw grijze haren”.

Trio Siboney (Amérique du Sud): “Quando brilla la
luna” et “Alma y llanera”.

Françoise Hardy (France): “Ton meilleur ami” et “Tous
les garçons et les filles”

Kwintet Jan Morks (Pays-Bas): “Carolina Shout”.

Corry Brokken (Pays-Bas): “Smile”, “What now my
love” et “Mijn ideaal”.

Dutch Swing College Band: ”Shim me sah wabble”.

Wim Sonneveld (Pays-Bas):”Zo heerlijk rustig” , “A
Paris” et il lance sa conférence dans le rôle du “frater
chantant” Venantius.

Programme
Esther Ofarim chante “T’en va pas”, la chanson avec
laquelle elle avait représenté la Suisse à l’Eurovision
(Londres 23/3/63). Elle semblait avoir gagné le concours,
le temps d’une minute, jusqu’à ce que le jury norvégien
rétablit son erreur de vote en faveur du couple danois
Grethe et Jorgen Ingmann avec “Dansevise”.
Puis Esther et son mari Abi chantent leur tube “One more
dance”, version anglaise de leur chanson “od rikud echad”
de 1962. “One more dance” est en France repris par Marie
Laforet et Guy Béart sous le titre “Frantz”.
La conférence du fantaisiste Wim Sonneveld a déchaîné,
à l’instant, une tempête de protestations de la part des
catholiques. Godfried Bomans l’a soutenu en lui disant
qu’à son avis c’était la meilleure performance de la soirée,
Evidemment les artistes
hollandais sont très présents.
Willeke Alberti, a l’âge de 18
ans, chante  “ Spiegelbeeld”,
premier tube et disque d’or.
C’est une adaptation de
“Tender years” de George
Jones. “Tes tendres années,
la version française par
Johnny Hallyday et  “Spiegel-
beeld” se disputaient  la 1°
place au Top 30. Willeke
chante aussi un duo avec son
père Willy Alberti.
Willeke et Willy Alberti
Acker Bilk et son Paramount Jazz Band (Royaume-Uni):
“Manana pasada” et “ Stranger on the shore”.

Tony Renis (Italie) chante “Uno per tutte” et
“Quando quando”, ses plus grands tubes de San Remo,
bons pour une 1° place en Italie.

Petula Clark (Royaume-Uni): “ Je me sens si bien”,
“Monsieur”, “Romeo” et “Chariot”.

Douglas Duke (Etats-Unis): “Siboney”

Sarah Vaugan (Etats-Unis): “I can’t give you anything
but love”, “Once in a while”.

Trini Lopez (Mexico): “America”, “La Bamba” et “If
I had a hammer”

Freddy Quinn (Allemagne): “La paloma” et “Junge
komm bald wieder”.

Marlène Dietrich: “La vie en rose” , “Johnny”,
“Honeysuckle Rose” , “Where have all the flowers gone”
et “Falling in love” ( “Ich bin von Kopf bis Fuss”).



Le remise des Edisons par Godfried Bomans

Bomans mentionne les gagnants qui ne sont pas présents:
Charles Aznavour dans la catégorie “chanson française”
et Duke Ellington dans la catégorie “jazz international”.

Il remet , a sa manière, les Edisons à:

Corry Brokken : “ chanson néerlandophone”.
Jan Morks: “jazz hollandais”.
Paula Van Alphen: “maître de choeur”.
Peter Schilperoort: “instrumental hollandais”.
Françoise Hardy: “teenagers”.
Wim Sonneveld” “cabaret hollandais”.
Marlène Dietrich: “vocal international”.
Peter Schilperoort, le
dirigent du Dutch Swing
College Band, refuse
l’Edison parce qu’il est
d’avis que son band
aurait dû être distingué
dans la catégorie “jazz”
et pas “instrumental”.
Sarah Vaugan n’était pas prévue et se trouvait “par hasard”
dans la salle. Quand elle interprète “ I can't give you
anything but love” Marlène Dietrich s’emporte contre
l’organisateur Willem Duys parce qu’elle avait l’intention
de chanter cette chanson pour clôturer la soirée.
Comme Françoise Hardy,
une autre artiste de l’écurie
Vogue, Petula Clark a droit à
son EP “ Grand Gala du
Disque 1963 ”qui comprend
3 chansons des 4 qu’elle a
chantées au Grand Gala.

Titres: Je me sens bien /
Monsieur / Chariot /
Gigolo gigolino .
Quand Bomans, ironiquement, lui rapelle la valeur d’une
telle statuette il l’accepte pour le rendre aussitôt à Bomans.
Après son apparition au Grand
Gala, Trini Lopez occupe la
première place au hitparade
hollandais pendant trois semaines,
avec “ If I had a hammer”
(chanson écrite par Pete Seeger et
Lee Hays en 1949).
La version française “Si j’avais
un marteau”, chantée par Claude
François (aussi par Les Surfs),
sera éditée en novembre ‘63.
Esther et Abi Ofarim
Marlène Dietrich
Marlene Dietrich a toujours eu des rapports conflictuels avec
son pays d'origine qu'elle avait quitté en 1930 pour faire
carrière à  Hollywood après le succès de “L'Ange bleu” de
Josef von Sternberg. Farouchement opposée au nazisme, elle
s'engagera contre Hitler aux côtés des alliés, acte que certains
de ses compatriotes ne lui pardonneront jamais. Quand elle
arrive au Grand Gala Godfried Bomans ignore que la
Dietrich refuse, par principe, de chanter en allemand. Et là
il fait une gaffe de poids. Son discours blâme la mesquinerie
des gens qui refusent de parler l’allemand à cause du
mal comportement des allemands durant la guerre. Marlene
n’en croit pas ses oreilles, se sent grondée et se fige.
Marlene Dietrich, la diva
légendaire, arrive le jeudi
à Schiphol ( aéroport) où
elle est acceuillie par Willem
Duys.
Audience privée chez la princesse pour Marlene Dietrich qui
se complaignait d’ être entourée de morveux au Grand Gala.
Dietrich s’est comportée en Diva au Grand Gala.
Elle exigeait que personne n’assistait à ses
répétitions, des gardes de corps surveillaient sa
loge, on devait enlever une pièce montée de fleurs
qui la gênait, elle se serait emportée contre Willem
Duys parce, que grâce à lui, Sarah Vaugan aurait
volé le show, ... mais elle donne son “one woman
show” de 25 minutes.
Françoise Hardy
La veille du Grand Gala les organisateurs s’énervent quand ils
apprennent que Françoise Hardy, qui doit remettre un bouquet
de fleurs à la princesse Margriet, n’arrivera que samedi à 18 h,
deux heures avant l’ouverture. Françoise qui mène une vie de
globe-trotter se trouvait à Barcelone.
Apparemment elle est arrivée à temps pour remplir son
devoir royal.
Gran gala de la seda ( seda = soie): 11 octobre’63 à Barcelone
Olympia, 7 novembre 1963
Françoise est venue dans sa robe de scéne (depuis peu de temps),
noire et sobre, en mousseline, signée Marie-Martine. C’est la seule
pièce de sa garde-robe qui mérite le nom “haute couture” bien que les
magazines de mode, comme “Vogue”, se sont déjà emparés de son
corps de mannequin.  
Cette petite robe noire était très “in”. Quand
Catherine Deneuve et Roger Vadim visitent
Françoise dans sa loge à l’Olympia,  Françoise
ne peut que constater que Catherine est vêtue
de la même façon.
FH : “ J’ai toujours admiré Catherine Deneuve
qui est une grande actrice et dans ce cas de figure,
je suis plutôt du genre à rigoler qu’à ressentir la
moindre animosité vis-à-vis de la personne qui est
dans une situation aussi embarrassante que moi
mais de si peu d’importance ”.
Au Grand Gala Françoise est accompagnée
par son propre ensemble.

Comme d’habitude Françoise bouge peu
mais sa silhouette élégante et ses gestes
discrets suffisent pour exprimer son talent.

Les chansons de ce soir “Ton meilleur ami”
et “Tous les garçons et les filles” sont en
plus des ballades qui ne se prètent pas à un
jeu de scène excessif.

A l’occasion de ce Grand Gala, “Vogue”
sort l’unique EP hollandais qui reprend
les titres les plus connus aux Pays-Bas:

- “Tous les garçons et les filles” et la face B
- “C’est l’amour auquel je pense”
- “L’amour s’en va”( Eurovision 1963).
- “Qui aime-t-il vraiment ?”, succès actuel.
Le mois d’octobre Françoise Hardy resurgira en force dans le top 30 hollandais avec “ Tous les garçons et les filles”,
grâce à sa présence au Grand Gala du Disque. Elle est revenue pour un séjour nettement plus long qu’avec
“L’amour s’en va” . Elle y restera sept mois réalisant une 4° place en octobre et novembre.
EP Vogue NGE 10002
Françoise Hardy: Ton meilleur ami
Françoise Hardy: Tous les garçons et les filles
Les téléspectateurs hollandais se souviendront surtout de la remise de l’Edison par Godfried Bomans.
Bomans explique au public qu’il lui attend une tâche
difficile puisqu’il doit parler français. Il demande de
bien suivre la façon dont il saura se débrouiller.
Françoise fait son entrée en se méfiant de l’escalier
qui l’a fait trébucher lors de sa première entrée. Cet
escalier trop étroit était conçu pour le Cirkusgebouw.
Bomans, galant, aide Françoise à franchir le deuxième
obstacle, le bord trop haut et trop large de ce maudit
escalier qui ne cadre pas dans le Kurhaus.
Bomans, parlant hollandais, confie au public qu’il
est tout confus avec Françoise si près de lui et que
son père disait toujours “ Tu peux juste regarder”.  
Françoise n’y comprend rien et n’a qu’a subir les
plaisanteries faciles, indignes du talent de Bomans.
Bomans qui sent qu’il a le public dans sa poche
continue à faire des traductions littérales d’
expressions hollandaises dans un “mauvais” français.
“C’est demander pour le chemin connu”. “ Dit is naar
de bekende  weg vragen” ajoute Bomans. Françoise
regarde le public qui applaudit et éclate de rire.
“Mademoiselle, vous êtes très belle”. Elle n’est pas d’accord.
Bomans lui demande si elle connaît la conte de “la belle et la
bête”. “Voilà nous deux... au bout de l’émission on va tirer
au sort pour déterminer qui est qui”( dernière phrase en holl.).
Les interventions de Bomans en français sont
sous-titrés pour que le public saurait suivre. Le tout
témoigne d’une grande impolitesse envers Françoise
qui, patiente, essaie de comprendre ce qui se passe.
Devant ce français incompréhensible, dû à une
traduction littérale, Françoise reste sans réplique et
doit se demander si Bomans est fou, soûl ou les deux.
“Hardy ...on ne prononce pas le H, on dit Ardy. Nous
les Hollandais on dit Hardy, essayez-donc”
Ce que notre élève obéissante fait et Bomans conclut
“Voilà elle parle le hollandais couramment”.
Bomans lui tend la joue pour un bisou. Tout est
bien qui finit bien.
Marlene Dietrich , déjà de mauvaise humeur parce
qu’on n’avait pas modifié l’escalier comme elle
l’avait exigé, se trouve dans les coulisses.

Quand elle voit de quelle façon Godfried Bomans
traite Françoise Hardy ( il s’adresse à elle comme à
une écolière) elle est furieuse.

Quand Françoise Hardy a rencontré Marlene
Dietrich, en 1963, lors de ce gala, elle ne se réalisait
pas ce que Marlene Dietrich représentait.

Cette lacune était déjà comblée quand elle imite
Marlene Dietrich le 29/12/69 dans le Sylvie
Sacha Show, chantant la chanson “Traüme”.
On y voit Françoise , déguisée en Lola-Lola, la
chanteuse provocante dans le film “L’ange bleu”.
Tout y est: haute forme, long fume-cigarettes, les
bas résilles ...  mais pas la perruque que Françoise
a, sans doute, trouvée “grotesque”.
Carte postale hollandaise
Marlene Dietrich dans “L’ange bleu”,  l’incarnation même
de la femme fatale avec son visage anguleux, sa voix rauque
et ses jambes interminables.
En octobre Françoise assiste à un défilé de mode de Ted Lapidus. On voit Françoise entre Charles Aznavour et
Jean-Claude Brialy, son partenaire dans le film “Château en Suède”. Au premier rang il y a aussi l’actrice Dany Saval
et l’acteur Roger Hanin. Au deuxième rang on aperçoit Albert Raisner.
En 1963 Ted Lapidus s’associant 
avec le grand magasin « La Belle 
Jardinière » normalise la 
production du prêt à porter en usine 
au service d’une mode de qualité 
accessible à tous. Partenariat avec 
carrefour sous la marque TEX.
À ses débuts, le couturier Ted
Lapidus pouvait compter sur le
soutien  financier de son meilleur
ami, Charles Aznavour.
Ce style anglais, nous le retrouvons avec une pointe de
romantisme chez plusieurs spécialistes, notamment
Pierre Cardin, dont la collection " prêt-à-porter hommes”
a été exécutée par un confectionneur sur les idées
du couturier. Signalons aussi à la Belle Jardinière la
" collection-boutique " que vient de créer Ted Lapidus,
un choix très complet.
Ted Lapidus
Style anglais version française
Le Monde  24 octobre 1963
Lecturas N° 604  15/11/63
La deuxième moitié d’octobre 1963 Françoise
prépare son Olympia (voir dossier novembre
1963)
Feuille d’avis de Lausanne  31/10/63
Tuttamusica N° 34  26/10/63
On dit de lui
24e place

Qui aime-t-il vraiment ?
46e place

Info Jukebox N° 194
Août 2003  Spécial 1963
FRANCE
ITALIE
Quelli della mia eta
5e place

Hitparade Italia
HITPARADE
Le Premier Bonheur du jour, est le deuxième album,
édité en France et à l'étranger, de Françoise Hardy.
Sans titre à l'origine, cet album est ici identifié par celui
de son principal succès “Le premier bonheur du jour”.
L’édition originale est parue en France, en octobre 1963.

Les 12 chansons qui composent le disque ont été
enregistrées en monophonie. Françoise Hardy est
accompagnéepar Marcel Hendrix et son orchestre.
Sur 12 morceaux, 9 sont signés Hardy pour les paroles et
6 paroles ét musique. Trois chansons sont des adaptations
de succès américains
Octobre 1963 : EP, Disques Vogue (EPL 8179).

Le sais-tu ? (F. Hardy).
Avant de t'en aller (Think About It),
(F. Hardy, adaptation du texte de Paul Anka / Paul Anka).
Toi je ne t'oublierai pas (André Salvet et Claude Carrère / J
ean-Pierre Bourtayre).
L'Amour ne dure pas toujours (F. Hardy).
Edition italienne de l’album FH 1
Edition portugaise qui met le titre-phare au premier plan.
“Le sais-tu” une fort belle chanson qui n’a pas connu
le succès qu’elle méritait.
Edition espagnole. C’est le premier EP de Françoise
dont aucune chanson a été adaptée en italien.
De nombreux chanteurs américains se sont présentés et
non des moindres : Frankie Lane, Ben E King, Gene Pitney,
Paul Anka (canadien), Bobby Ridell, Nino Tempo & April
Stevens, Frankie Avalon, Peggy March, ...
Photo de Françoise Hardy prise à Paris le 22 octobre ‘63
Novella N° 44  31/10/63 ( juste la couverture)
Pueblo  30/09/63
Françoise Hardy photographiée chez elle le 20 octobre 1963 par Pierre Fournier