Début septembre ‘67 Françoise Hardy poursuit sa tournée en France. L’après-midi du 3 septembre, elle chante à
Lavaur et le soir à Condom.
En choisissant Françoise Hardy comme vedette du gala de variétés
du dimanche 3 septembre, le Comité des fêtes de la Foire-Exposition
a voulu faire du nouveau car Françoise Hardy est une des
chanteuses les plus originales à paraître en France depuis la guerre.
Elle est née le 17 janvier à Paris ... (histoire connue)
Sympathique, simple, cultivée et amusante voilà ce qu’est Françoise
Hardy. Si l’on ajoute à cela des talents uniques de compositeur de
chansons, et de chanteuse, l’on voit tout de suite pourquoi elle est
devenue la première chanteuse internationale de France demandée
par les producteurs de cinéma du monde entier.
Elle est la grande vedette que le public condomois acclamera
dimanche à la salle omnisports. Et comme elle sera entourée
d’artistes de grande valeur tels que le grand fantaisiste Francis
Lievla que les Condomois connaissent bien. Le jeune et déjà
célèbre Jean-Claude Annoux consacré par ses fameux “Jeunes
Loups”, ... , le public est assuré d’avance de passer une très
agréable soirée.
La location ouvrira aujourd’hui même au guichet spécial à
l’entrée de la Foire-Exposition.
Françoise Hardy aux fêtes de la Foire-Exposition à Condom le 3 septembre 1967
La DEPECHE du MIDI 25/08/67
Marie Claire Septembre 1967
Deutsche Vogue is a big beneficiary of the Franco-German
cultural campaign, which is credited with having boosted
handsomely sales of Vogue’s French repertoire on the
German market, notably the two Michel Polnareff releases
“Ta Ta Ta” and “Ame Caline”, Françoise Hardy’s “Voilà”
and “Kilimandjaro” with Pascal Danel. (Billboard 30/09/67)
Au Japon Vogue édite un très joli 45t sur lequel sont réunies
deux chansons de Francoise Hardy très emblématiques
des années 60 "Voilà" (1967) et "Tous les garçons et les
filles" (1962).
À l'origine cette photo était apparue en un du magazine
"Mademoiselle age tendre” N° 14 de décembre 1965.
(info R. Pontaud)
Collection Reine Christine, manteaux
longs de cuir... col de blaireau...tunique
de poulain... cuissardes... robes tuniques
de daim frangée... de jersey... manches de
tricot...paillettes or... tailleurs de tweed
ceinturé... capes...manteaux de velours...
smoking knickers...robes courtes de crêpe
plissée...le petit prince voilà la collection
YSL automne-hiver 1967.
Mini-robes, bracelets et knickers du soir avec cape :
voilà le choix de Françoise et c’est ce qu’elle portera
cet automne.
C'est une Françoise Hardy entre bohémienne et postillon que les télé-
spectateurs verront dans le Dim Dam Dom du 10 septembre. Elle s'y produit
pour chanter "Au fond du rêve doré'.
Bolero Teletutto N° 1065 01/10/67
Mais le 10 septembre ce n’est pas Dim Dam Dom, ni la mode d’automne ou la critique sur sa performance à Nice qui
préoccuperont Françoise Hardy. C’est l’arrivée de son obscur objet de désir, Jacques Dutronc, (et sa petite bande) à
Monticello qui marquera ce jour. Françoise s’y est rendue la veille, Jacques Wolfsohn est aussi de la partie.
Françoise Hardy ouvre les portes de sa maison à Monticello au magazine “Elle” qui a envoyé son ex Jean-Marie Périer
pour prendre des photos de la maison que Françoise a fait construire sous son impulsion, il y a 2 ans. Et, bien sûr, on
parle Dutronc. Ce reportage, titré “La maison où je n’ai pas grandi” a été repris ( mêmes photos, même contenu) par les
magazines Big (Italie) et “Zie Magazine” (Pays-Bas/Belgique). Ce dernier met , avec le titre “De vrienden (les amis) van
Françoise Hardy”, l’accent sur le triangle intrigant Hardy-Dutronc-Périer.
Jacques et moi, nous avons travaillé dans la décontraction (et le confort) pour le film de Jean-Marie.
Et moi, j’ai préparé les douze chansons de mon prochain 33 tours qui sort dans un mois.
J’adore ma salle à manger, plafond en
ogive et meubles du pays
Ma chambre donne sur cette terrasse : à perte de vue, le maquis
Je suis très fière de ma cuisine.
Au mur des carreaux en terre cuite naturelle.
La plaque de gaz est incorporée au plan de travail.
En bas de la propriété, Monticello. Plus loin, à 4 kilomètres, la mer
Par la baie du salon on découvre le jardin. A gauche le patio.
C’est Jean-Marie qui m’a aidée à choisir les meubles chez Knoll
La chanson “Voilà” , une des grandes réussites de
Françoise Hardy et plus appréciée par les fans que par la
chanteuse, connaît une distribution internationale.
Alors, ce garçon à droite est Pierre Karanob qui a été l’assistant de Jacques et qui est décédé depuis pas mal
de temps d'alcoolisme. Je n’avais pas de rapports avec lui, et souffrais beaucoup de ce que Jacques faisait
toujours annuler les rendez-vous que nous avions et qui étaient pourtant peu fréquents (2 fois, parfois 3 fois
par mois) par l’intermédiaire de ce garçon, jamais directement. Je ne connais pas la personne qui joue au
pétanque. (mail juin 2016).
Françoise, Jacques et son ami Claude Puterflam. Commentaire de Françoise (juin 2016) : " La personne à côté de
Jacques c’est Claude Puterflam. Il a fait quelques disques qui n’ont pas marché, puis a monté le studio
d’enregistrement Gang (où Berger Michel a enregistré de nombreuses chansons) dont il est sans doute encore
le taulier ! Je l’aimais beaucoup, car il avait un humour formidable, mais nous ne nous voyons hélas plus.
3 photos prises le 18 septembre 1967 à Monticello par Jean-Pierre Sardou pour France-Soir.
On voit sur la vidéo en Corse (septembre 1967) qu'il y avait
une autre femme que la bande de Dutronc avait amenée.
Françoise l'a mentionnée dans sa biographie sans révéler
son nom "l'épouse assez quelconque d'un autre chanteur qui
lui courait après …"(p. 89)