Françoise Hardy a rendez-vous avec ses fans sur la Cote d'Azur. Presque chaque soir, en effet, elle chante pour eux
dans l'une ou l'autre des localités envahies par les estivants en cette période de l'annee. Mais cela ne l'empêche pas
de s'accorder des distractions méritees. Sa nouvelle passion c'est le "kart". Antibes, FRANCE - 08/1965. (info SIPA)
En tout cas c'était une passion de courte durée. Françoise ne se souvient pas pas d'avoir fait du kart à d'autres occasions.
C'était peut-être juste pour la photo.
Le 19 août Françoise reprend “Tous les garçons et les filles”
(émission du 28/09/64) et “Mon amie la rose” (émission du
26/04/65)  à Douce France.
De Telegraaf 21/08/65
Juan-les-Pins. A côté de Jean-Marie Périer, Françoise
Hardy qui tient à oublier sa mésaventure en Grèce
(film Une Balle au  cœur) retrouve son beau sourire.
Ici elle éclate de rire devant le farceur Guigui, joueur
d’un orgue rotatif.
Nice-Matin 12/08/65
Humo N° 1302  19/8/65
Le 13 août Françoise chante au Casino de Tréport (station balnéaire en Normandie) et reçoit la visite de sa maman
Françoise résidait à l’hôtel Povençal à Juan-les-Pins
Juan-les-Pins 9 août
Cannes
Le 9 août ‘65 Françoise Hardy est photographiée
par Roger Kasparian sur la côte d'Azur ce qui
donne une très belle série de photos qu’on retrouve
sur les couvertures de magazines.
Concert Colmar à la foire au vin le 8 août 1965

Françoise Hardy : une personnalité insolite
Ils avaient assisté en une foule compacte au défilé folklorique et à la matinée…Mais la nuit tombée il ne restait que
quelques milliers de personnes. Trois ou quatre sans plus… FH n’a pas eu de chance. Son chef d’orchestre Marcel
Hendrix et ses trois choristes étaient partis au matin de Nice en voiture. A 20h, pas de nouvelles, à 21h toujours personne.
FH dans sa loge pleurait à chaudes larmes…Et elle dut se passer d’eux pour son récital.
A son entrée en scène elle avait un peu récupéré. Pantalon noir, chemisier noir…De longs cheveux qui hésitent entre le
blond et le chatain, ruissellent sur ses épaules.
FH c’est avant tout un physique. Des jambes interminables, un visage intéressant, tout en angles. Elle n’a hélas que peu
de présence sur scène. Quelques esquisses de gestes, toujours répétés avec fidélité. Et si le rythme s’accèlère elle ne sait plus
que faire de ses mains. La voix est célébre mais discrète. L’absence des chœurs, sans doute. Tout est doux et feutré chez
FH. La voix, le style des chansons, les attitudes. Rien de percutant, d’insolite qui touche vraiment le public. C’est
l’agréable travail d’une honnête ouvrière de la chanson. Elle a le rare mérite d’écrire une bonne partie de son répertoire.
Paroles et musique. Mais FH manque de chaleur humaine, d’amitié, de contact. Elle ne se donne pas à ses chansons ;
elle les livre au public froides et aseptisées. S’il s’en contente, tant mieux. Sinon on a l’impression que FH ne s’en soucie
que fort peu. Elle a cependant fait à Colmar un cadeau princier : la primeur d’une œuvre nouvelle et très belle
« ce petit cœur ».
Son plus grand succès, c’est à un de ses premiers titres qu’elle le doit. Une chanson qu’elle ne donne plus au cœur de son
récital habituel : TLGELF. Il y a là une double leçon à tirer. Ou la pierre est à jeter au public colmarien qui ne connait
pas ses nouveaux enregistrements ou FH est en baisse de popularité. Une soirée agréable qui en temps normel eut
peut-être pu faire illusion. Mais le public avait encore dans la tête les marches triomphales d’Hallyday et d’Adamo.

L’Alsace – Aout 1965
Les quelques 6000 personnes qui applaudissaient aux clowneries de Pierre Brun, dimanche soir, ne pouvaient se douter
du contretemps qui affectait la vedette de la soirée, FH, dont un musicien et les jeunes filles formant les chœurs s’étaient
perdus quelque part entre Bâle et Colmar. Mais prenant son courage à deux mains et rengainant un peu sa mauvaise
humeur, Françoise se mit tout de même à chanter (presque) à l’heure.
Ses admirateurs et ses admiratrices qui se recrutent surtout parmi les très jeunes étaient tous là, fidèles au poste,
applaudissant aux chansons connues, guettant avec on ne sait quelle appréhension les chansons nouvelles pour tenter
anxieusement de savoir si leur vedette préférée était restée fidèle à elle-même.
Le costume de scène de Françoise, chemisier et pantalon noir tranchait nettement sur la tenue blanche faisant un peu
cosmonaute de ses musiciens. Son plus gros succès FH le remporta naturellement en chantant l’air qui la lança :
TLGELF. Malheureusement elle quitta la scène un peu tot juste au moment où la foule commençait à être conditionnée.
Et le public resta dans une certaine mesure sur sa faim.

« Quelle organisation ! Nous ne savions même pas à quelle heure nous devions passer sur scène. Le contrat m’a été
remis hier soir à Nice. Oui je suis fâchée. Pour une fois que je dispose d’un accompagnement vraiment bien, il
m’arrive une histoire pareille. Bien sûr le pianiste et les trois jeunes filles manquant, j’ai dû modifier mon tour de chant »

Les dernière nouvelles d’Alsace – 10 aout 1965
A peine sortie de scène dimanche soir, FH a gagné sa loge. Son chef d’orchestre et ses choristes qui venaient d’arriver l’y
attendaient. Quelques éclats de voix, des cris. Personne ne nous a dit à quelle heure on passait ; alors ils sont arrivés
maintenant croyant que je chantais à 23h. Je suis genée pour le public, je ne voulais pas qu’il croie que c’est tjrs comme
ça. Surtout que depuis deux ans que je pars en tournée c’est la première fois que j’ai un bon accompagnateur.
FH n’a pas eu de chance à Colmar. Un succès moyen, très moyen. Mais elle reviendra.
Je montrerai au public alsacien ce qu’est rééllement en temps normal mon récital.
Ici Paris - 25-31 aout 1965
Françoise Hardy est à la foire au vin de Colmar, était hier à Nice et demain ( 9 août ) à Saint-Raphaël.
Françoise Hardy à la Foire aux vins à Colmar le 8 août 1965. Photo l’Alsace / Christine Hart.
Le théâtre de Verdure à Nice
Août 1965(1)
Le Provencal  Toulon - Matin
                  04/08/65
Le Provencal  Toulon - Matin
                  05/08/65
Dimanche le premier août Françoise Hardy se produit à La Seyne-sur-Mer, le 4 août au Théâtre de la Mer à Bandol.
Le 7 août Françoise s’est produite au théâtre de Verdure à Nice, partageant l’affiche avec son amie Dionne Warwick.
Le Provencal  Toulon - Matin
                  0608/65
Un bon nombre de coupures de presse
m’ont été envoyéés par Romain Pontaud.
Nice-Matin 07/08/65
Nice-Matin 08/08/65
Répétitions. Lors du concert
Françoise était habillée en
noir (blouse et pantalon)
Magazine AMA 1965
La photo remonte à décembre 1963. (interview à Milan)