Mai 1967
Du lundi 2 mai au jusqu’au vendredi 6 mai inclus le tour de chant de Françoise Hardy  cadre dans un spectacle intitulé
“Les Vénusiennes”, qu’on monterait à Bruxelles en première partie du tour de chant de Françoise Hardy.
Quelques heures avant la représentation Guy Peellaert abandonne le projet, semant l’émoi à bord. Le projet
échoué, le tour de chant se transforma en récital.
Les Vénusiennes

C’est le titre du prochain spectacle que Jo Dekmine, en
collaboration avec Ted Lapidus, propose en son Théâtre 140.
Redessinées par les grands couturiers, minijupées par les
Anglais, propulsées dans des bureaux climatisés ou dans
des enfers drugstoriens, à la main un sandwich fourré de
crudités mauves, le make-up bleue et, dans le cœur, des
problèmes de tendresse, d’émancipation culturelle et de
frigidaire, telles sont les Vénusiennes .
(Le soir Bruxelles 8/4/67).
FH: “ Heureusement aujourd’hui je ne chanterai pas en duo avec Marcel Merkes et je ne vous dévoilerai pas mes amours
secrètes avec Luis Mariano. On va vous montrer une histoire où interviendront quelques-unes de mes chansons, une
histoire  de lycéens. Comme vous je suis allée très longtemps à l’école, c’était le bon temps. Malheureusement je ne m’en
rendais pas  très bien compte. Dans cette histoire il y a deux garçons et deux filles et je suis peut-être une de ces filles. ”

Un tas de chansons de Françoise passent la revue (  La maison où j’ai grandi, Et même, La nuit est sur la ville,
Saurai-je ?, Peut-être que je t’aime, Je veux qu’il revienne ) mais elle ne chante que trois chansons,  partiellement,
en playback , dans un parc à Bruxelles.
“Du matin au soir, avec Françoise Hardy démarre sur des
images de deux lycéennes, montées sur “La maison où j’ai
grandi”. Puis, Françoise elle-même nous révèle l’intrigue.
Le magazine TV 2000 du 5/08/67 a publié un petit roman-photo (6 pages)
assez débile constitué de photos de Françoise prises au Théâtre 100 et en
plein air lors du tournage de “Si c’est ça” pour Bouton Rouge.
Il est des choses                                          Si c’est ça                                          Qu’ils sont heureux
Le 5 mai, dans sa chambre
à l’hôtel Amigo à Bruxelles
Françoise se confie ... enfin
... àYves Salgues.

Intervieuw publiée dans
le JDF du 20 mai 1967
“ Monte Carlo C’est La Rose” est un documentaire américain  en couleur qui étale
les trésors de Monte Carlo, le quartier le plus glamoureux de la Principauté de
Monaco.

Cette émission d’une heure est présentée, en anglais, par la princesse Grace. Elle
nous raconte l’histoire de Monte Carlo et montre ses atouts: son port de plaisance,
son Casino, son Opéra, son Grand Prix de Formule 1, ...

Du côté divertissement des invités internationaux de marque vont alléger la partie
didactique : les chanteurs français Françoise Hardy et Gilbert Bécaud, l’acteur
comique anglais Terry-Thomas et le chorégraphe/danseur américain David Winters.

Ce tour musical de Monte Carlo , réalisé en mai 1967 par Michael Pflegahr, a
été diffusé le 6 mars 1968 sur la chaîne américaine ABC ( American Broadcasting
Company ).
Les protagonistes de ce show : Gilbert Bécaud, Françoise
Hardy, Terry Thomas et Grace Kelly
On retrouve Françoise Hardy, portant l’ensemble blanc de Courrèges et en s’accopmagnant à la guitare, dans une
discothèque pour présenter son tube de l’été ‘66 “La maison où j’ai grandi”. La princesse Grace , manifestement
touchée, se trouve dans le public. La princesse se trouve bien loin de Philadelphie, sa ville natale. Puis Françoise
chante son dernier succès en anglais “Autumn rendez-vous”. Vers la fin de l’émission elle chante en duo avec Gilbert
Bécaud “L’important c’est la rose” qui était le fil rouge de l’émission.
Sous un feu d’artifice Gilbert Bécaud ( pour une
fois il ne porte pas sa cravate à pois) et Françoise
Hardy ( pour elle, seulement le refrain) reprennent
“L’important c’est la rose”. Grace Kelly les rejoint
à la fin.

A noter qu’on verra Françoise Hardy et Gilbert
Bécaud dans un des shows “Monsieur 100.00 Volts”
qui seront enregistrés début juin à Sarrebruck.
Françoise Hardy est venue comme elle est partie, en bateau à moteur.
Lorenzo Bandini et Françoise Hardy, après la
course, à l’hôtel Bouwes Palace à Zandvoort.
Françoise écrit dans son autobiographie que,
des pilotes, elle sympathisait surtout avec
Lorenzo Bandini.
Le vendredi 19 mai Françoise chante à la soirée inaugurale de “Wolu-City 3” à Woluwé Saint-Lambert en Belgique.
De retour à Paris Françoise pose devant des oeuvres psychédéliques de Vasarely à l’expostion “Lumière et mouvement”
présentée au Musée d’Art Moderne à Paris du 2 mai au 31 août 1967.
Imperméable de vinyle jaune à poches et épaulettes
de la marque V de V
La robe Pop Art de YSL que Françoise portait
dans les rues de New York
Le 14 mai le R.A.I. diffuse “Chez vous”
réalisée à Milan et Paris du 12 au 16
novembre 1966. (voir novembre 1966).
La soirée de gala, samedi le 20 mai à 22 h., avec e.a. Françoise Hardy et Antoine, faisait partie de tout un
programme de ce septième “ Il Premio Regia Televisa”. Ce spectacle, anciennement appelé Oscar TV,
a connu sa première édition en 1961 et avait lieu à Salsomaggiore Terme, commune dans la province
de Parme. Les activités étaient concentrées au salon Moresco du Grand Hotel delle Terme mais le Poggio Diana
était le cadre de la soirée de gala qui fut télévisée.
La soirée de gala avait lieu à Poggio Diana. Le complexe de Poggio Diana est commandé par la Società delle Terme
et construit entre 1928 et 1929, conçu par l'architecte Mario Bacciocchi.

Ce lieu de loisir comprend une taverne, un restaurant, des terrasses, un théâtre en plein air, une fontaine monumentale,
une piscine, des courts de tennis... dans les années 80 un discothèque.
Quand Françoise a quelques jours de libre entre deux
impératifs elle se rend à Monticello. En mai elle reçoit le
magazine “Salut les copains” et son photographe,
Jean-Marie Périer, l’ex de Françoise, pour inaugurer
une nouvelle série “Le jeu de la vérité”.
Eva N° 38
17/09/1969
La Stampa 19/05/67
Le spectacle a été diffusé le
16 juin à 22h sur la Rai Due.
A l'occasion de "Chez vous" Françoise figure
sur la couverture du Radio Corriere du 14 mai
1967 .
Corriere della serza  12/05/67
Le Soir  26/04/67
Le Soir  04/05/67
Dimanche 7 mai se déroule le Grand Prix de Monaco 1967.  La voiture de Lorenzo Baldini a pris feu et il fut brûlé vif.
Le soir Françoise chante lors d’un gala au Cabaret du Casino. Puis elle reste une semaine à Monte Carlo pour participer
au documentaire “Monte Carlo c’est la rose”
GP Monaco 7 mai. On sort Lorenzo
Baldini de son Ferrari brûlé.
Egale à elle-même, Françoise Hardy souleva
l’enthousiasme de son public.
(Le patriote 28/05/67)
Ce petit coeur
Antoine : “Je me souviens avec plaisir de cette émission de la télé italienne dans
la petite ville thermale de Salsomaggiore, où je chantais « Je l’appelle Canelle » ;
à l’improviste, et en direct à la télévision je lui avais pris la main au moment du
passage orchestral de ma chanson pour danser deux passes de bop ( « rock »)
avec elle…m’apercevant aussitôt que la danse, ce n’était pas son truc !
Je serais vraiment heureux de retrouver un enregistrement de cette émission de
1967… mais je n’ai pratiquement retrouvé de mes succès italiens que les
passages à San Remo; certains sont sur la page archives de mon site
www.antoine.tv (e-mail 12/04/21).
Vibrato est une série
d’émissions de la chaîne
francophone belge
consacrées à la pop music
et calquée sur les shows
de la télé anglaise. Mais de
temps à autre le réalisa-
teur Léo Quoillin proposa
une émission avec des
artistes qui tournaient
en ce moment en Belgique
comme ce fut le cas pour
Françoise.
L’émission fut diffusée
le mardi 30 mai 1967.
Françoise chante “Surtout
ne vous retournez pas”.
La Libre Belgique
4 mai 1967
Antoine : “Grand couillon que j’étais, en
compagnie d’une des plus belles femmes du
monde….je lisais des bandes dessinées de
Charlie Brown !”.
Figurina Cantanti 1969  Françoise Hardy N° 49
Edizione Edis Quaderni Torino
C’est à Monticello que Jean-Marie Périer a pris la photo de Françoise
en djellaba qui servira de pochette pour son EP sorti début juin et bien
d’autres disques.
Fans N° 104  22/05/67