Elle N° 995   14/01/65
Elle N° 997   28/01/65
East Kent Times and Mail - Friday 8 January 1965
Jeudi, le 14 janvier, Françoise se produit à LADYBIRDS SOUTHERN. Ce show a connu 13 éditions du 31 décembre
1964 au 12 septembre 1965. Les chanteuses les plus célèbres ont chanté et ont été interviewées par Shaw Taylor
et Terence Carroll. Parmi les invités figuraient Julie Rogers, Petula Clark, Cilla Black, Françoise Hardy, Sandie Shaw,
Dusty Springfield, Dionne Warwick... La plupart des émissions ont été filmées sur place, tels que Françoise Hardy
(la tour Eiffel) et Petula Clark à Paris.
Thanet Times  12/01/65
Ladybirds: Dana Valery, Shaw Taylor, Sandie Shaw,
Terence Carroll et Marianne Faithfull.
Dans ce discorama pas d’interview par Denise Glaser.
Juste une voix off masculine qui tient des propos très
élogieux vis à vis de Françoise et son dernier album.
Voilà certainement le meilleur disque de Françoise Hardy. En douze chansons elle y confirme ses qualités
d’auteur et d’interprète et puis elle chante. Ce doux murmure agréable qui lui assura le succès à ses débuts
s’est transformé. La voix est belle, assurée, convaincante et le personnage Françoise Hardy reste toujours
aussi poétique. Les sentiments qu’elle exprime ont presque toujours cette couleur de nostalgie, ce fond de
tristesse adolescent plein de charme. C’est un disque qu’on entend et réentend avec beaucoup de plaisir.
Le Casino Estoril  était vendu  quand Françoise y chantait accompagnée de ses musiciens. Le public a  jubilé et
le lendemain Françoise a effectué une séance de dédicaces avant de s'envoler pour Paris à bord d'un avion de
la compagnie aérienne TAP Portugal
Cet article parle de la première fois  que Françoise a chanté à l'Olympia, de ses craintes ses préoccupations et sa passion
pour l'astrologie. Elle dit qu'elle se sent très seule en venant au Portugal. L'enquêteur a demandé à Françoise si elle
connaît la  musique portugaise et elle a répondu qu'elle connaît justement le Fado qu'elle a essayé de chanter mais elle
n'y arrivait pas.
Diario de Lisboa 22/01/65
Le magazine Flama du 29 janvier 1965 présente une interview avec
Françoise et quelques photos lors des répétitions et de son concert
Diario de Lisboa 21/01/65
Diario de Lisboa 20/01/65
Le concert de Françoise fut directement transmis par la RTP à 23h.
Françoise Hardy au Portugal  21 janvier 1965          
Françoise Hardy était déjà embauchée par Casino Estoril en juillet 1964, mais vu son calendrier très chargé son concert
a été remis d'une demi-année. Ce sera la première fois que Françoise chante dans la région de Lisbonne accompagnée
d'un groupe de musiciens.

En 1964  elle avait chanté en play-back pendant une demi-heure au théâtre Monumental à Lisbonne. Le Casino Estoril
en liaison avec la RTP (Radio Télévision Portugal) a dépensé 100 millions d'escudos  pour la nourriture, voyage, hôtel
et cachet. L'arrivée de Françoise à l'aéroport n'a pas causé l'agitation de sa première visite à Lisbonne. Elle est venue
accompagnée de son pianiste. Elle tenait deux livres dans ses mains, un sur l'astrologie  t un autre sur l'espace, les étoiles
et les constellations.

Françoise a rejoint son hôtel où elle a dormi seulement trois heures. Lors de la séance d'autographes elle portait des
lunettes noires. Elle a expliqué qu'elle est un peu myope et que ces lunettes de soleil sont faites pour les myopes. Elle
préfère les lentilles noires aux verres blancs.

Les billets pour le concert se vendaient bien. La salle du Casino Estoril était pleine. Les billets coûtent 160 escudos,
dîner inclus, ou 120 escudos sans dîner. Françoise gardait tout le temps ses lunettes de soleil. Nous lui avons demandé
si elle était toujours célibataire et elle a répondu:
"Oui, et pour plusieurs raisons ....!"
"Ne dédaignez-vous pas l'amour ?"
"Non pas du tout ...... l'amour c'est tout dans la vie!"

Le lendemain Françoise prendra l'avion pour Londres pour enregistrer un nouvel album chanté en anglais.
Arrivée à l'aéroport de Lisbonne de Françoise Hardy et son pianiste Marcel Hendrix
Semanário da Radio Televisão Portuguesa N° 93  04/02/65
Françoise, élégante, sobre et distinguée a chanté au Casino, vêtue d'une robe d'un rouge vif, coupe infaillible, collant
à son corps. Des cheveux blonds, longs et soyeux autour d'un visage tout en harmonie et délicatesse. Elle portait des
talons hauts, blancs avec  quatre bandes d'argent. Sa voix était douce et mélancolique.

Nous  lui avions parlé en 1964 et un an plus tard, nous nous demandons si elle est restée inaccessible, rude et froide.
Il est certain qu'elle avait souri à plusieurs reprises pendant le concert.  Une année s'est écoulée et Françoise a changé
d'attitude. Lors de la séance d'autographes, nous avons remarqué qu'elle ne regardait pas les fans, elle a pris le papier,
signé et  puis retourné lentement. Ses yeux suivaient le papier et souriaient de temps en temps.

Quand on lui disait que nous étions le journaliste et le photographe du magazine et que nous voulions lui parler en
privé elle a souri et dit  " Mais oui! ". Nous lui avons demandé combien de fois elle était venue au Portugal?
Elle a répondu sans hésiter:  "Quatre fois mais deux fois sur quatre je suis à peine sortie de l'aéroport"

À notre question pourquoi elle chante ses nouvelles chansons en anglais elle  répond que les Anglais aiment et achètent
ses disques, c'est un grand succès! Quand nous suggérons qu'elle doit être riche avec ces ventes de disques elle nous
sourit et répondit: " Tout est relatif. Oui, je vais bien, je n'ai aucune raison de me plaindre mais  j'ai beaucoup de frais.
De là dire que je serais riche ... non! ".
A partir du 22 janvier Françoise Hardy se trouve à Londres pour enregistrer un disque en anglais.
Françoise lors des enregistrements à Londres le 30 janvier 1965
A  All Over The World
B  Another Place
“All over the world” est la version anglaise (texte: Julian More”)
de “Dans le monde entier”, écrite et composée par Françoise
en 1964. Le single est édité au Royaume-Uni le 12 mars 1965
par la compagnie Pye.

Le 25 mars la chanson entre le top 50 pour y rester 15 semaines
jusqu’au 8 juillet. Elle atteint sa meilleure position (16) le 3 juin.
C’est la chanson la plus connue de Françoise Hardy dans le
monde anglophone


Wishaw Press  22/01/65
Le 27 janvier Françoise assiste à la présentation de la collection du printemps de Ted Lapidus
The Blade 28/01/65
Belfast Telegraph 17/02/65
Ted Lapidus
Paris: Sailor jacket in navy jersey
with widen white trousers in
sailor style from 1965 Spring and
Summer collection  by Ted Lapidus.
En 1965, tailleur hors pair, cet inconnu lance le style unisexe et proclame la mobilisation générale de la femme à
grand renfort de pardessus d’officier, de boutons dorés ciselés et d‘épaulettes militaires. Les pantalons pattes d’éléphant
sous cabans, Ted les rend soudain populaires. Françoise Hardy addict à Courrèges confirmera la tendance.
Sunday Mirror 31/01/65
Françoise Hardy  Superstar et Ermite  par Etienne Daho et Jérôme Soligny  p. 31
Info : https://heroculte.wordpress.com/2012/08/10/francoise-hardy-on-film-whats-new-pussycat/
Françoise is the Mayor’s Assistant who records
the marriage of Michael (Peter O’Toole) and
Carole (Romy Schneider) and somehow manages
to come between the newly-weds when Michael
refers to her as “Pussycat”, as a result Carole
tells him that he can go on the honeymoon alone.
As Michael and Carole argue, Fritz Fassbender
(Peter Sellers) takes the opportunity to
introduce himself as the witness and best man.
He tells the Mayor’s Assistant that his name,
for the record, is Fritz Wolfgang Sigismund
Fassbender and she tells him, “I can’t spell
Sigismund.”
Dr Fassbender decides that her inability to spell
“that naughty name” Sigismund indicates a
sexual block and as a result he takes her on as
his new patient.
Michael and Carole continue to argue in the
background and the credits roll.  That is your lot.  
But it’s such an entertaining film and the soundtrack
music, which would seriously have benefited from
a track by Françoise Hardy, is arranged by Charles
Blackwell, who worked fairly extensively with
Françoise back in the 1960s.  
Françoise Hardy (e-mail) : Je n’aime pas quand j’ai la raie au milieu. C’était pas seyante et il fallait la raie sur le côté
avec une frange plus longue et un peu oblique . A l’époque,  j’appréciais beaucoup Peter O’Toole et avais accepté
cette figuration uniquement dans  l’espoir de l’apercevoir : j’ai une âme de “fan" moi aussi.
FRANCE
Je veux qu’il revienne
22ème place

Mon amie la rose
10ème place

Info Jukebox N° 207
Août 2005  Spécial 1965

Mon amie la rose
2ème place
Charts singles Top 50 en France
BELGIQUE (fr.)

Mon amie la rose
6ème place
HITPARADE
Françoise Hardy fait une apparition tout à la fin du film “What’s new Pussycat” dont le tournage se termine
en janvier 1965.
La tenue iconique de Françoise est bien sûr sa nouvelle tenue de scène, l’ensemble blanc qui était un modèle existant
de la collection Courrèges, un couturier en pleine ascension. Elle a mis l’ensemble pour la première fois lors d’un gala
à  Gstaad le 2 janvier 1965 et assez vite les magazines publient les photos de la “nouvelle Françoise”.
Françoise Hardy et André Courrèges, c’est plus
qu’une simple collaboration. C’est une rencontre
de deux esprits purs, qui revendiquent un certain
mysticisme conjugué à un grand naturel.

Françoise est séduite par la joie de vivre et la poésie
d’André Courrèges. Il détonne dans le milieu de la
haute couture comme Françoise dans celui de la
chanson.

Françoise n’est pas la seule à considérer cette tenue
de scène comme une vraie métamorphose. La presse,
qui s’empare du phénomène, est de son avis.

Cette tenue lui donne  confiance, la réconcilie avec
elle-même. Françoise a fait la connaissance de
Courrèges au moment où il devenait célèbre.

Le succès international de Courrèges a certainement
contribué à introduire l’image d’une Françoise
Hardy, mannequin ultramoderne, “all over the
world”.

Elle, l’icône de la génération yéyé, a contribué à
faire descendre les créations Courrèges (l’ensemble
pantalon, la minijupe, le manteau, les bottines
blanches, ...) dans la rue.
Le mois de janvier Jean-Marie Périer photographie sa “fiancée” dans un ensemble de plastique noir, à grosses
écailles et à multiples fermetures “zippées” qu’elle avait porté dans l’émission de télé “Hello Paris” (diffusée
le 4 décembre ‘64) en compagnie de Petula Clark en Sylvie Vartan. Françoise a porté ce blouson, qui a fait
fantasmer toute une génération,  jusqu’à fin 1966. Quel est l’avis de Françoise sur ce blouson ?

F.H. “ Ce blouson façon lézard ou croco était en simili. Je ne l'ai pas porté beaucoup, car trop cheap.
Rien à voir avec les authentiques Reppeto que j'ai portés dans les années 70”.
Le 5 janvier Françoise pose à Paris pour le peintre André Tzanck . Photos par Jean-Claude Deutsch (Paris Match).
Le Nouvelliste 29 Décembre 1964
M.A.T.  N° 3  01/01/65
Janvier 1965
Françoise porte sa robe jersey de laine rouge avec une petite ceinture qui accentue sa taille.
Samedi le 2 janvier Françoise Hardy se produit au Gstaad Palace
à Gstaad,  dimanche le 3 janvier  au Whisky à Gogo à Crans.
Thuner Tagblatt, N° 30 Décembre 1964
Journal de Montreux
The Stage 08/04/65
The Stage 07/01/65
Françoise Hardy, the 18-year-old French pop-ette who will be
singing her latest “Pourtant tu m’aimes” on Saturday is
motor-mad, too.

Crazy about cars. Drives a Mini-Cooper at high speed without
batting an eyelash. Even in Paris’s traffic jungle. Until last
month, when she was filmed driving around for an ITV company.
( Southern Ladybirds)

Françoise told me she was so busy trying to follow the
instructions of the cameraman, she collided with seven cars.

(Dave Lanning in Pop Stars Unlimited)
ROYAUME-UNI
Et même
41ème place
Info Official Singles Charts Top 50
Jours de France 12 novembre 1966
Elle 28 janvier 1965
Même les “grands” magazines comme “Jours de France” ne recourent pas forcément à des photos récentes pour leurs
couvertures.
Photos prises le 29 janvier 1965